Samedi 1er février, porté par Ousmane Dembélé auteur d'un triplé, le PSG a frappé fort contre Brest (5-2), en attendant les barrages de Ligue des champions entre les deux formations dans moins de deux semaines.
Le PSG a marqué un grand coup en inscrivant hier cinq buts à Brest. Paris reste invaincu cette saison en Ligue 1 et poursuit sa course en tête en atteignant déjà 50 points, treize devant Marseille qui reçoit Lyon dimanche en clôture de la journée.
Le score est lourd mais Brest a gêné pendant une partie du match les hommes de Luis Enrique avant de craquer en se faisant prendre en profondeur par la vitesse et la technique des Parisiens, qui ont encore des sautes de concentration en défense.
En une semaine et deux matches, Ousmane Dembélé a inscrit son deuxième triplé, ce que n'avait jamais réalisé un joueur dans l'histoire du PSG. Avec 14 buts, il est le meilleur buteur du championnat.
"On connaît la qualité du Paris Saint-Germain"
Joueuse mais punie par le Paris SG sur ses erreurs défensives, l'équipe de Brest préfère "mourir avec ses idées" que jouer contre-nature, a assuré l'entraîneur Éric Roy, samedi après la rencontre de la 20e journée de Ligue 1.
"L'écart en tous les cas à domicile, chez nous, n'est pas de 5-2 je pense, notamment sur le match de ce soir (...) mais après on connaît la qualité du Paris Saint-Germain", a reconnu l'entraîneur.
Revenue à 1-1, puis à 2-3, son équipe a fait vaciller le club de la capitale qui a inscrit deux buts à la 89e et la 90+6 grâce à Gonçalo Ramos pour donner une ampleur flatteuse à la victoire.
"Sur les 5 buts, on est fautif avec des fautes grossières sur au moins 3 buts, et c'est vrai que face à ce PSG-là, tu ne peux pas te permettre ce genre d'erreur", a-t-il déploré.
Il a cependant assuré être "fier" de ses joueurs qui ont "fait un match plein" pour essayer "de bousculer cette grosse équipe".
"Je préfère mourir avec nos idées dans la volonté de jouer plutôt que d'être tous derrière et de prier le bon Dieu que le PSG n'arrive pas à trouver la solution", a-t-il encore complété.
Il y a ce deuxième but qui est une interprétation (...) qui n'est pas du tout la mienne. Le PSG avec ses qualités n'a pas besoin d'un coup de pouce comme ça a été le cas ce soir.
Eric RoyEntraîneur du Stade Brestois
Roy a tout de même déploré aussi que le deuxième but inscrit par le PSG ait été accordé malgré un hors-jeu de Dembélé au départ de l'action, jugé passif par les arbitres.
"Alors qu'on est certainement dans le meilleur moment de notre match, il y a ce deuxième but qui est une interprétation (...) qui n'est pas du tout la mienne. Le PSG avec ses qualités n'a pas besoin d'un coup de pouce comme ça a été le cas ce soir", a-t-il estimé.
Dembélé, "un joueur top mondial"
Mais il a également souligné la prestation de Gianluigi Donnarumma, auteur d'une parade "assez exceptionnelle en première période sur un plat du pied de Romain Faivre qui était à 15 mètres du but, alors qu'il est pris un peu à contre-pied".
Quant à Dembélé, auteur d'un triplé, "c'est un joueur top mondial, tout le monde le sait", a reconnu Roy, qui n'a pu s'empêcher de chambrer un peu, glissant qu'il "n'a pas marqué les buts les plus difficiles de sa carrière non plus, je pense que même moi j'en aurais mis peut-être un ou deux".