Ligue des champions : Brest s'impose 1-0 face au PSV Eindhoven, assure sa qualification en barrages et est provisoirement cinquième

Un scénario à la Brestoise dans sa Ligue des champions. Brest a remporté sa quatrième rencontre en six matchs face au PSV Eindhoven, meilleure attaque d'Europe et invaincu depuis le 2 novembre. Brest peut rêver d'une qualification directe en huitièmes de finale.

C'est un nouvel exploit. Le Stade Brestois est transcendé par la Coupe d'Europe. En difficulté en championnat, Eric Roy a dû bricoler un onze de départ au vu des nombreux absents dans toutes les lignes. Cette équipe a retrouvé une énergie incroyable et la combativité qui lui avaient permis d'accéder à la plus prestigieuse des Coupes d'Europe. 

Marco Bizot homme du match 

La première période a été signée des mains du portier Marco Bizot tant le gardien néerlandais a été décisif. Quatre arrêts déterminants (12ᵉ, 20ᵉ, 31ᵉ, 39ᵉ) qui ont permis de laisser en vie son équipe dans la rencontre. Parce que ce premier acte a complètement été pour le PSV où son côté gauche avec Noa Lang et Malik Tillman ont fait beaucoup de mal à la défense brestoise. Lorsque les visiteurs sont passés sur les côtés, il y a eu danger, notamment sur les centres adressés à Luuk de Jong qui a buté par deux fois sur Bizot. 

En dépensant beaucoup d'énergie dans la première demi-heure, les Brestois ont donc pu compter sur leur gardien avant qu'un coup de pied arrêté ne permette à Brest d'ouvrir le score. À la 43ᵉ minute, Joan le Cardinal a profité d'une tête contrée de Baldé, par Flamingo, pour finir de près et faire exulter le Roudourou. "Stade Brestois coupe d'Europe", peut résonner pour le grand bonheur des supporters. 

Dans ce match rempli d'intensité, le jeune Abdoulaye Ndiaye, aucune minute jouée depuis un mois, a effectué une belle prestation, pleine de maitrise, de calme et de sérénité pour sa grande première en Ligue des champions. Dans les moments chauds néerlandais, il a su faire front avec son compère du soir Chardonnet. Et même lorsque l'arbitre du soir a cru voir une main de sa part, la VAR a été là pour corriger le tir (66ᵉ). 

Les Brestois auraient pu aggraver la marque par deux fois si Mama Baldé avaient trouvé un peu d'adresse sur deux duels avec l'ancien gardien niçois Benitez (46ᵉ et 50ᵉ). Quand le buteur du soir Le Cardinal est sorti sur blessure (56ᵉ), Eric Roy a pu ajuster le dispositif tactique en repassant dans un système en 4-2-3-1, bien plus adapté pour gérer la largeur néerlandaise et pour la mettre en difficulté. Tout le stade a cru au second but brestois quand Pereira Lage a profité d'un bon centre de Sima côté droit, mais a vu sa reprise à bout pourtant, sorti par Benitez (75ᵉ). 

"On a retrouvé une équipe"

Le dernier quart d'heure était une attaque défense où les joueurs d'Éric Roy ont été empruntés physiquement. Amputé de sept joueurs au coup d'envoi, le technicien français a tardé à effectuer ses remplacements. "On a retrouvé une équipe ce soir. Ils ont poussé et auraient pu marquer, mais on a tenu. Ce sont nos valeurs !", s'exclamait Romain Del Castillo au micro de Canal + après la rencontre.

Plein d'énergie, le Stade Brestois a retrouvé ses valeurs de combativité pour accrocher une quatrième victoire en Ligue des champions et accéder à la cinquième place provisoire, derrière Liverpool et à égalité de points avec Leverkusen, Aston Villa et l'Inter Milan. Avec 13 points, Brest est désormais assuré de disputer les barrages et peut même rêver plus grand, en terminant dans le top 8.