Rentrée au collège de Kervihan à Fouesnant : professeurs et parents mobilisés

Publié le Mis à jour le
Écrit par Emilie Colin

Ce lundi 6 juillet marque le début officiel des vacances d'été et la fin de l'école pour les enfants. Les professeurs et les parents restent malgré tout très mobilisés, comme ceux du collège de Kervihan à Fouesnant. Ils souhaitent l'ouverture de deux nouvelles classes pour la rentrée prochaine. 

"Collège Kervihan de Fouesnant très mécontent" pouvait-on lire sur une banderole tandis que certains scandaient "Des heures, des postes, pour l'enseignement à Kervihan." Une quarantaine de professeurs et parents de cet établissement se sont réunis ce lundi matin, devant les locaux de la Direction des services départementaux de l'Education nationale du Finistère, à Quimper. Kervihan représente l'un des plus gros établissements scolaires du Finistère. 820 élèves y sont en effet accueillis.

Alors que les vacances débutent à peine, la rentrée est au coeur de leurs préoccupations. Ils aimeraient l'ouverture de deux classes : une cinquième et une quatrième en plus. 

"On a appris que sur ces niveaux, on se retrouverait avec 30 à 31 élèves par classe. Nous, on veut vraiment des ouvertures de classe. Avec toute la situation du confinement, du Covid, on estime que les élèves ont vraiment besoin de consolider leurs acquis, d'être dans des conditions de confiance, de bien-être et ce qui est proposé là ne nous semble pas acceptable" déplore Morgane Le Gall, professeur de lettres.  

"Il faut 26 heures d'enseignement en plus pour ouvrir une classe. Là le rectorat nous en donne 15", précise un professeur d'histoire-géographie. "Du coup, on bidouille en interne. On est obligé de supprimer des dédoublements pour trouver 11 heures nécessaires à cette nouvelle ouverture, ce qui ne nous satisfait pas." Une nouvelle classe de cinquième ouvrira en septembre, grâce à cette organisation loin d'être optimale pour les enseignants. 

La délégation a été reçue par l'inspection académique à 11 h. "Cela n'a rien donné du tout, on nous a dit qu'il n'y aurait pas de moyens supplémentaires. On nous a dit qu'il fallait se satisfaire de cette situation car c'était déjà beaucoup."

"Notre lutte devrait continuer à la rentrée."

 
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