Dimanche à Rennes, un homme de 40 ans a été retrouvé mort, poignardé dans sa maison du quartier du cimetière de l'Est. L'alerte a été donnée par des voisins signalant un chien errant. La piste d’un règlement de comptes lié aux stupéfiants est privilégiée par les enquêteurs.
Un dimanche sombre à Rennes. La police a découvert le corps d’un homme de 40 ans, poignardé à mort dans sa maison, selon une source policière confirmant une information relatée par Ici Armorique. Cette découverte macabre a été faite dans le quartier du cimetière de l’Est à 14h rue Alexandre Ribot, après un signalement anodin qui a pris une tournure macabre.
Homicide à l'arme blanche
Tout a commencé par l’appel de voisins préoccupés par un chien errant dans la rue. "À la suite de ce signalement, les collègues sont entrés dans la maison et ont découvert cet homme mort, victime de plusieurs coups de couteau", rapporte une source policière.
Une scène de crime glaçante pour les policiers. Si les autorités privilégient la piste d’un règlement de comptes lié à la consommation de stupéfiants, elles écartent toutefois tout lien avec les fusillades qui ont secoué le quartier populaire de Villejean ces derniers jours.
Un homicide sans lien avec les fusillades
La veille, samedi soir, une violente fusillade a éclaté dans le quartier universitaire de Villejean, à hauteur de la dalle Kennedy. Deux hommes en voiture ont ouvert le feu peu après 20 heures, laissant derrière eux une scène chaotique. Pas moins de 26 douilles ont été retrouvées sur place, selon les enquêteurs.
L’attaque a fait deux blessés, dont un gravement touché, actuellement en état d’urgence absolue. Ce nouvel épisode de violence s’ajoute à une série d’incidents qui inquiètent les habitants et interrogent sur la montée des tensions dans cette zone urbaine.
L’enquête pour homicide dans le quartier du cimetière de l’Est ne fait que commencer. Les autorités, confrontées à une série noire, tentent de comprendre si ces drames traduisent une tendance plus large ou s’ils relèvent de coïncidences tragiques.