Spontanée, nature, enthousiaste, l'actrice et réalisatrice Clémentine Célarié, a retrouvé la force et la joie de vivre, après une dure épreuve qui a affecté sa santé. Une lutte pour la vie, c'est ce qu'elle transmet devant les caméras de l'émission du Grand Bazhart diffusée jeudi 30 janvier sur France 3 Bretagne.
L’actrice et réalisatrice à l'énergie débordante, Clémentine Célarié se sent en paix et tranquille quand elle revient sur la presqu'île de Crozon. Quand elle n’est pas sur scène ou devant une caméra, c'est là, sur cette terre qui l'a vue grandir, qu'elle se ressource auprès de sa mère.
C'est dans un hameau de la presqu'île que Clémentine Célarié retrouve son havre de paix. Il y a soixante ans, ses parents y avaient acheté une petite maison. Avec sa mère aujourd'hui, elle s'y sent "tranquille et en paix" dit-elle.
Malgré l'énergie débordante de l'actrice, c'est un amour d'une immense tendresse qui lie les deux femmes.
Elle a une énergie débordante. Parfois, c'est un peu fatiguant, mais c'est délicieux d'avoir une fille comme elle.
Maman de Clémentine Célarié
Et d'amour, il en est beaucoup question avec Clémentine Célarié. Dans la vie comme sur scène.
Les déviances de l'amour
Après le succès d’"Une vie de Guy Maupassant", Clémentine Célarié retrouve le théâtre. En tournée actuellement, elle interprète le texte de David Lelait-Helo : « Je suis la maman du bourreau », qui a obtenu le Prix Claude Chabrol en 2022. Cette histoire raconte les déviances de l'amour.
L’actrice interprète dans un seul en scène, le rôle d'une mère d'un invincible amour pour son fils, prêtre. Une mère qui découvre les funestes penchants de son fils, devenu un bourreau.
Amour acharné
"Je suis trop excessive, je demande trop à la vie, à l’amour, à l’amitié, ou dans mon métier, je suis acharnée" confesse-t-elle.
Si elle ne porte pas d'importance aux grands discours, aux grands dîners, c'est parce qu'elle est entière et spontanéité. Elle aime "dire les choses, même des conneries, s'il le faut. Car ce qui prime par-dessus tout, c'est l'amour, dit-elle, le reste n'a pas d'importance".
Sur scène, il n’y a pas de "moi". On fait tous partie du spectacle. Mon partenaire, c'est mon public. L’émotion est toujours partagée. C’est comme l’amour, comme une relation.
Clémentine Célarié
Amour partagé
Avec son fils Abraham Diallo, danseur, compositeur, musicien, elle partage aussi beaucoup de points communs : l'amour de la beauté des choses simples et l'amour de la création.
"On a eu la chance d’avoir eu une maman qui nous a donné de la force pour avoir confiance, et s’écouter. On est armé par rapport au monde dans lequel on est" explique Abraham.
Depuis que je viens à Crozon, je me sens davantage chez moi ici, où la simplicité et l'énergie m’inspirent. Il suffit de sortir et d’aller sur les chemins pour que tout semble évident.
Abraham DialloFils de Clémentine Célarié
Amoureuse de la vie
"Je ne crois pas à la mort " avoue l'actrice. Je ne peux pas m’attarder sur le désespoir. Après avoir été guérie d’un cancer, je veux avancer, je ne peux pas flâner. Tous les rapports à la vie sont changés. Il y a cette tendresse qui m’accompagne en permanence, je suis devenue une amoureuse de la vie".
De nature obstinée, elle ne craint ni la vieillesse, ni la solitude. Ce qu'elle s'applique à faire, c'est de donner du sens à sa vie. De ses moments de solitude, elle en fait des moments de création, comme l'écriture, par exemple.
La vieillesse, elle n'y songe pas." On a le droit de devenir adulte, tout en restant enfant. Car la vieillesse, dit-elle, c’est tuer l’enfant qui est en nous".
Restons ce qu’on a envie d’être. Quand je suis avec ma petite fille, j’ai 4 ans. Quand je suis amoureuse, j’ai 18 ans ou 20 ans. C'est tout aussi simple.
Clémentine Célarié
Clémentine Célarié est à retrouver dans l'émission Le Grand Bazhart, sur France 3 Bretagne, le 29 janvier, à 23 h 55, ou dès à présent sur france.tv