Ligue 1. "C'est vrai qu'on est dans une position très limite", Rennes dos au mur à Monaco

Battu, pour la 11ᵉ fois de la saison en championnat, par Brest, la semaine dernière, Rennes est aux portes de la zone rouge. Position difficile, au moment d'aller défier Monaco, ce samedi 25 janvier 2025, pour la 19ᵉ journée de Ligue 1.

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La situation est d'autant plus préoccupante que Rennes, 14ᵉ avec 17 points, tout comme Nantes (15ᵉ) et Saint-Etienne (16ᵉ), ne pourra remonter au classement sur cette rencontre, puisque le club breton a quatre points de retard sur Reims, 13ᵉ.

Si l'objectif d'une qualification européenne, réaffirmé encore à l'arrivée de Jorge Sampaoli, mi-novembre, a été définitivement remisé, Rennes rechigne encore à se considérer pleinement comme une équipe qui joue le maintien. "On ne se dit pas qu'il faut jouer le maintien ou jouer l'Europe", a ainsi balayé Amine Gouiri, jeudi, en conférence de presse.

"C'est vrai qu'on est dans une position très limite, on en est conscient (mais...) ce qu'il faut se mettre dans la tête, c'est d'aller sur le terrain et de gagner des matchs, prendre des points. Après, c'est à la fin de la 34ᵉ journée qu'on verra", a-t-il ajouté. Du côté du staff aussi, on redouble d'efforts pour chasser la sinistrose.

"Le temps n'est plus aux reproches"

L'entraîneur Jorge Sampaoli a ainsi joué les pompiers de service pendant la semaine, en provoquant une réunion avec les supporters rennais qui avaient vivement manifesté leur mécontentement samedi dernier.
"Le temps n'est plus aux reproches, mais à l'union. L'équipe doit se sentir soutenue", a-t-il plaidé jeudi.
Quitte à tenir parfois un discours qui peut sembler excessivement positif sur les prestations de son équipe. "L'équipe a été bien meilleure que son adversaire, bien supérieure", avait ainsi lâché Sampaoli après la défaite au Roazhon Park contre Brest.
Si Rennes avait eu beaucoup le ballon et fortement poussé à partir du 2-0 pour les visiteurs, on ne peut pas dire que Brest ait beaucoup souffert pendant 70 minutes.

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Des erreurs individuelles plombent Rennes

L'Argentin a estimé que ce sont des erreurs individuelles qui plombent Rennes et empêchent de réaliser les progrès collectifs effectués.
"L'équipe est très bien organisée dans la très grande majorité de la rencontre, solide, cohérente. Mais parfois des erreurs non provoquées finissent par nous coûter le match", a-t-il assuré.
Parmi ces erreurs non provoquées, deux relances au pied ratées de Brice Samba -- pourtant recruté notamment pour son jeu au pied bien meilleur que celui de Steve Mandanda --, ont amené des buts qui ont coûté cher, notamment à Troyes en Coupe de France, où Rennes a perdu 1-0.

En attendant Furuhashi

Jorge Sampaoli a tout de même admis travailler pour "modifier les relances" rennaises, pour qu'elles soient "plus variées" et permettent d'"arriver plus rapidement dans la moitié de terrain adverse".
Mais ce problème est aussi symptomatique d'un apport insuffisant, pour le moment, des deux recrues, Samba et Seko Fofana, utilisé comme ailier gauche contre Brest, avant de redescendre au milieu de terrain axial, où il est bien plus à l'aise, en fin de match.


Le mercato rennais, qui a aussi vu les départs d'Henrik Meister à Pise, en D2 italienne, de Baptiste Santamaria à Nice et d'Albert Gronbaek, un flop retentissant, à Southampton, est loin d'être terminé.
L'attaquant international japonais Kyogo Furuhashi devrait s'engager très prochainement en provenance du Celtic, alors que Jota fera le chemin en sens inverse, lui aussi quelques mois seulement après son arrivée.
L'entraîneur espère ensuite au moins un défenseur central et un milieu défensif, voire un ailier "pour donner plus de variété" en attaque.
Mais le temps presse et face à Monaco, "la meilleure équipe en transition du championnat et même au monde", selon lui, il sera grand temps que les progrès se traduisent en résultats.

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