Une vingtaine de policiers de différents services sont intervenus mercredi soir place de la République à Rennes dans le cadre d'une opération de lutte contre le trafic de stupéfiants. Plusieurs personnes ont été interpellées dont trois ont été placées en rétention administrative.
L'opération de lutte contre le trafic de stupéfiants s'est déroulée aux alentours de 19h30 mercredi soir, sous les arcades de la République. Sur réquisition du procureur de la République de Rennes, une vingtaine de policiers de la brigade spécialisée de terrain, de la brigade anti-criminalité et de la section d'intervention sont intervenus auprès de 18 jeunes.
"Des palpations de sécurité ainsi que des contrôles d'identité ont été effectués. Aucune substance n'a été trouvée. Douze jeunes, n'ayant pas leurs papiers sur eux, ont été conduits au commissariat afin de déterminer qui ils étaient" indique le commandant Yannick Trotoux, du pôle communication de la direction départementale de la sécurité publique d'Ille-et-Villaine.
Une pétition en ligne
Le trafic de stupéfiants est un problème récurrent aux abords de la place de la République à Rennes, "lieu de passage où il y a automatiquement du matériel qui circule et des gens qui achètent" explique la police.Une pétition a même été lancée en ligne pour dénoncer "le trafic de drogues très actif sur la place de la République et sous les arcades de la Poste depuis plusieurs années par deux bandes organisées et ennemies" comme le relate le site de Ouest-France. 1 492 signatures ont déjà été obtenues.
"Un travail est actuellement mené en concertation avec la police, la mairie, le parquet, le conseil départemental et la région pour lutter contre cette délinquance et avoir un suivi précis de ce qui se passe à Rennes. Une présence régulière des forces de l'ordre et des opérations comme celle de mercredi soir sont des dispositifs mis en place" indique Nicolas Jacquet.
Le 2 août dernier, deux mineurs étrangers installés sous les arcades de la place de la République avaient été placés en garde à vue après avoir proposé de la drogue à deux policiers en civil de la brigade anti-criminalité.