Plus de 15 000 personnes ont défilé samedi 15 octobre pour dire non au nucléaire. Le plus gros rassemblement de France.
Brandissant des banderoles "Stop au nucléaire" dans toutes les langues, "THT danger", "Areva ne fera pas la loi", les manifestants ont répondu à l'appel de la coordination antinucléaire Ouest. Ils sont venus de Bretagne, de Normandie, des Pays de la Loire, de la région Centre et de Paris.
Au milieu du cortège, Eva Joly, la candidate Europe-Ecologie-Les Verts (EELV)
à la présidentielle, Cécile Duflot, secrétaire nationale d'EELV: "C'est maintenant qu'il faut sortir du nucléaire (..) c'est une décision de 2012 évidemment".
De son côté Corinne Lepage, autre candidate à la présidentielle, a souligné que
le nucléaire était "un choix catastrophique pour notre pays qui va coûter de plus
en plus cher".
Dans le cortège haut en couleurs, on pouvait voir des orchestres et de nombreux
jeunes au visage grimé venus avec amis ou enfants. Il y a aussi beaucoup de jeunes et de familles qui demandent la fin du nucléaire et l'arrêt du chantier de l'EPR. D'autres profitent du rassemblement pour dire leur opposition au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Ce rassemblement a pour objectif de reposer la question de la sortie du nucléaire un peu plus de sept mois après le tsunami qui avait déclenché la catastrophe de Fukushima.
Des manifestations ont aussi également lieu à Avignon, Bordeaux, sur le site nucléaire du Bugey à Saint-Vulbas (Ain), à Dunkerque et Strasbourg.