4 à 6 chasseurs de mines pour les chantiers navals bretons Piriou, Kership et Naval Group

Le ministère des Armées a annoncé l'acquisition de quatre à six bâtiments chasseurs de mines aux chantiers Kership et Naval Group. La construction aura lieu à Concarneau, Lanester et Lorient. Le site brestois de Thalès réalisera les systèmes de drones navals permettant de détecter et détruire les mines à distance.

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Ces chasseurs de mines qui sortiront des chantiers bretons sont des navires militaires redoutables : Des bâtiments de 82 mètres de long pour un poids de 2800 tonnes. Et surtout avec à leurs bords tout un arsenal de drones tueurs de mines, qui vont du petit navire de douze mètres complètement autonome au drone sous marin et même aérien. Des navires précieux pour assurer la protection des sous-marins comme des porte-avions et des accès aux ports

Un chantier d'un milliard d'euros pour les entreprises bretonnes

Ce sont de quatre à six de ces navires chasseurs de mines que la marine nationale française va commander à trois entreprises situées en Bretagne : Piriou à Concarneau, Naval group à Lorient et Kership, qui est l'association de Piriou et Naval group situé à Lanester.
Cette commande représente un marché d'environ un milliard d'euros qui garantit plusieurs années de travail aux chantiers bretons. "C'est une charge de travail importante, confirme Jean-Michel Orosco, le directeur des activités "Guerre des mines et drones"  pour Naval Group parce que c'est 600 à 700 000 heures de travail par navire, ce qui représente 200 personnes pendant à peu près trois ans"

Les mêmes bâtiments que celui en cours de construction à Lorient

Ces futurs navires destinés à la marine française, sont la copie conforme d'un chasseur de mines en cours de construction à Lorient, l'un des douze commandés il y a trois ans pour les forces navales belges et hollandaises. Ces deux pays souhaitaient tout comme la France aujourd'hui renouveler leur flotte presque cinquantenaire. Une mutualisation qui leur permet de diminuer les coûts. 

Reconnaissance d'un savoir-faire local

Sur place, les syndicats regrettent malgré tout le recours aux entreprises privées pour ce marché militaire. Et mettent en avant le savoir-faire local. "Ce savoir-faire ce sont des ouvriers qualifiés de haute technologie, spécialisés et qui connaissent leur métier, assure ainsi Bruno Le Nézet, secrétaire général CGT Naval Group - Arsenal de Lorient Des ingénieurs, des cadres, des techniciens aussi. On est reconnu pour être des ouvriers, des techniciens qualifiés de haut niveau avec des métiers complexes et difficiles."

La production de ces navires va s'échelonner entre 2023 et 2030. Le premier exemplaire sera livré en 2027.

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