Violences urbaines à Lorient. Gérald Darmanin reconnait que des militaires "ont prêté main-forte" aux forces de l'ordre

Ce mercredi 19 juillet, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a reconnu que des militaires auraient "prêté main-forte" à la police de Lorient (Morbihan) lors des émeutes dans la nuit du 30 juin au 1er juillet. Et a rappelé qu'il n'y a "aucune espèce de loi, ou de règlement, qui le permet".

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C'est lors d'une réponse au député morbihannais Paul Molac en commission des lois, ce mercredi, que Gérald Darmanin, a reconnu la participation de militaires lors de cette soirée d'émeutes du 30 juin à Lorient.

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Selon le ministre de l'Intérieur : "D'après les informations des services des renseignements que j'ai eues, il y aurait des militaires, qui, pour des raisons que je ne comprends pas bien, auraient "prêté main-forte" sans aucune espèce de loi, ou de règlement, qui le permet".

Deux enquêtes en cours

Actuellement, deux enquêtes sont en cours sur la présumée participation de militaires à des interpellations d'émeutiers ce soir-là. Des violences urbaines, suite à la mort du jeune Nahel, tué par un policier lors d'un contrôle de police. 

La première enquête, lancée quelques jours après les faits, est celle de la Force maritime des fusiliers marins et commandos (Forfusco).

La deuxième est celle diligentée par le procureur de la république de Lorient et confiée à la section de recherches de Rennes. L'ouverture de cette enquête fait suite à un courrier du 17 juillet envoyé au parquet de Lorient par trois députés bretons. Ils mettent en avant que, selon le Code de la sécurité intérieure, les groupements présentant "par leur forme et leur organisation militaire le caractère de groupes de combat ou de milices privés sont interdits".

À LIRE : Violences urbaines. Le parquet ouvre une enquête sur des militaires ayant aidé les forces de l'ordre face aux émeutiers à Lorient

Dans son intervention devant la commission des lois, ce mercredi, Gérald Darmanin, a reconnu le caractère "condamnable" de tels agissements. "Ce n'est pas acceptable et on doit surveiller ces profils".

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