"J'ai toujours aimé la vitesse". La cavalière du cheval d’argent des JO s’attaque au record du monde de vitesse à la voile

Plus sur le thème :

Elle était la cavalière de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris chevauchant un cheval d'argent sur la Seine. Un rôle tenu par Morgane Suquart, qui est aussi une passionnée de voile. La jeune femme s'attaque au record du monde de vitesse à la voile.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'image a fait le tour de la planète, vue par plus de 3 milliards de téléspectateurs. La cavalière sur la Seine lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris, chevauchant un cheval d'argent.

Sous le costume de l'écuyère, Morgane Suquart. Cette Morbihannaise de 34 ans, architecte navale de profession, se lance un nouveau défi : être la femme la plus rapide sur l'eau et à voile."J'ai toujours aimé la vitesse. J'ai déjà été championne d'Europe", raconte-t-elle.

Alors, avec son compagnon, lui aussi architecte naval, ils viennent d'acquérir une drôle de machine à la coque orange. C'est avec cet engin que l'Australien Paul Larsen a décroché en 2012 l'actuel record du monde : 65 nœuds, soit plus de 120 km/h. 

“Un moment magique" : sur le cheval argenté lors de la cérémonie des jeux Olympiques de Paris, une Bretonne se cachait sous l'armure

Morgane Suquart, la cavalière qui a chevauché le cheval d'argent aux JO de Paris, se lance maintenant un défi de vitesse à la voile. © France 3 Bretagne / R. Bonnant - S. Izad

"On peut aller à des vitesses considérables"

Eux, visent au moins les 70 nœuds. Pour y parvenir, il va falloir apporter des modifications technologiques, d'abord sur la voile, cette aile inclinée qui tire le bateau hors de l'eau et aussi, un foil nouvelle génération, censé empêcher le bateau de s'envoler, comme lors de précédentes tentatives il y a 10 ans. "Plus le foil tire, plus l'aile créée de la vitesse, du vent apparent donc si on arrive à maintenir cet engin dans l'eau, on peut aller à des vitesses considérables", résume Madeg Ciret Le Cosquer, architecte naval du projet Speedlab.

Dans ce bateau de l’extrême, la pilote sera harnachée, casquée et disposera même d’un masque à oxygène. Près de deux ans d’essais dans la baie de Quiberon seront nécessaires. Un défi technologique autant qu’humain : "Il ne faut surtout pas oublier que pour nous, il y a une notion de plaisir. On le fait avant tout pour vivre une sensation qui est nouvelle et incroyable", concluent-ils. 

Si tout va bien, le couple breton tentera le record de vitesse à la voile sur l’eau dès septembre 2026 au large de la Namibie.

(Avec Romuald Bonnant)

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information