Au lycée professionnel Charles Tillon, au lycée Emile Zola à Rennes, au lycée Diwan à Quimper, Kerichen à Brest, Quimper... un peu partout en Bretagne, le mouvement lycéen a appelé à un "mardi noir" contre la réforme du bac.
Une inquiétude pour l'avenir. Les lycéens ne voient pas la vie en rose en ce moment.
Ils s'opposent à plusieurs réformes voulues par le gouvernement : la nouvelle mouture du baccalauréat, la plateforme Parcoursup pour l'accès aux études supérieures et le Service National Universel (SNU) qui devrait être mis en place d'ici peu.
Un appel du syndicat lycéen UNL-SD
Ce mardi matin, plusieurs lycées de centre-ville étaient bloqués à l'entrée par des lycéens, ou entamaient la journée par un mouvement de protestation.[COMMUNIQUÉ DE PRESSE]
— UNL-SD (@UNL_SD) December 11, 2018
Suite à notre appel d'un #mardinoir, des dizaines de milliers de https://t.co/sDW64wDeje.s se mobilisent actuellement dans toute la France ! Tant que le Gouvernement continuera sa politique de mépris, nous ne céderons rien ! pic.twitter.com/E4kIvRHcbA
Selon nos confrères de Ouest-France, "en Bretagne, 17 lycées sur 140 (soit un peu plus de 12 %) ont été totalement ou partiellement bloqués, selon un décompte communiqué par Armande Le Pellec Muller, rectrice d'académie."
À Rennes, les lycées Bréquigny, Mendès-France, Jean Jaurès, Charles Tillon et Emile Zola ont entamé une journée de manifestation. Les élèves des lycées concernés se sont ensuite regroupés pour défiler en ville. Ils étaient un millier après s'être regroupés.
Neuf feux de poubelles ont provoqué l'intervention des sapeurs-pompiers
Les pompiers interviennent avenue Gaston Berger pour un nouveau feu de poubelles. #Rennes #MardiNoir pic.twitter.com/MU5SUtTqwi
— Rennes 24 (@Rennes24) December 11, 2018
L'accès au centre historique leur était cependant interdit par des barrages de CRS.
"Ce mardi pour nous, c'est "mardi noir", tous les lycées vont nous rejoindre et nous allons converger vers la mairie" expliquait une élève organisatrice du lycée Émile Zola la veille. Ils veulent bloquer le lycée toute la journée.
Une partie des lycéens a rejoint les étudiants de l'université Rennes-2. Réunis en assemblée générale, les étudiants avaient voté le blocus et appelé à faire converger les deux mouvements.
À Carhaix, le lycée Diwan entamait une journée de mouvement, ainsi qu'à Brest et Quimper.