L'enquête annuelle sur le coût de la vie étudiante calculé par le syndicat étudiant UNEF conclue une nouvelle fois à une rentrée 2019 à la hausse. En cause principalement, les loyers, première source de dépenses. Des prix de logements qui augmentent à Rennes et à Brest, dans une moindre mesure.
Augmentation des loyers, des transports en hausse, restauration universitaire plus onéreuse : étudier en France coûtera plus cher dès la rentrée prochaine. Pour l'année 2019-2020, le coût de la vie augmentera de 2,83% par rapport à l'année dernière, selon les calculs du syndicat UNEF. Une hausse deux fois supérieure à celle de l'inflation. Pour l'année 2018-19, l'augmentation était de 1,31%.
Le loyer, toujours le premier poste de dépenses
Le loyer moyen, représente 69% du budget mensuel d'un étudiant. Malgré la diminution puis le gel des aides au logement, il passe de 458 € par mois à 471 euros (+2,97%) avec des disparités selon les villes. En tout, 45 villes universitaires voient leurs loyers augmenter avec une hausse moyenne dans le parc privé de 2,8% en province, de 5,18% en Ile-de-France et de 3,29% dans les grandes villes.À Rennes, le loyer mensuel passe de 399€ à 415€ soit en augmentation de 4%, l'une des plus fortes en France.
Si Brest reste moins chère que Rennes, la cité du Ponant subit également une forte hausse : 4,28%, le loyer moyen passant de 327 € à 341 €.
Le transport à la hausse aussi
Concernant les transports, neuf villes universitaires connaissent des augmentations de tarifs annuels, au-dessus de la moyenne nationale qui est de 259 eurospour les boursiers et 270 euros pour les non-boursiers.
À Rennes, la hausse du transport est de 3%, passant de 326€ à 336€ . Rennes fait d'ailleurs partie des 10 villes qui cumulent hausse des loyers et des transports.
À Brest, pas de hausse, les tarifs restant les mêmes que ceux de l'année dernière : 200 € pour les boursiers et 250 € pour les non-boursiers.
L'UNEF met également l'accent sur l'augmentation du prix de la restauration universitaire (+1,54%) et plus particulièrement le prix des cafétérias, +8,17% au niveau national.
Face à cette augmentation du coût de la vie étudiante, l'Unef préconise "un plan d'urgence de refonte des aides sociales pour répondre à la précarité" avec notamment "une revalorisation de 20% des bourses" (avec 100 000 boursiers supplémentaires), un accompagnement social des étudiants étrangers, une augmentation du budget des Crous ou encore la mise en place de demi-tarif étudiant dans les transports commun ou encore.
L'étude complète de l'UNEF est à découvrir PAR IÇI