L'amendement déposé par le Président de la région Bretagne doit être voté ce vendredi. Pour marquer davantage l’engagement pour la réunification, Loig Chesnais-Girard souhaite une réserve de 100 000 € pour financer l'organisation d'un hypothétique référendum.
L’amendement doit être examiné ce vendredi au Conseil régional de Bretagne à l’occasion du vote du budget 2020.
Il est signé du président Loig Chesnais-Girard, et il invite à réserver 100 000 € en vue de l'organisation d’un réferendum sur le rattachement de Loire-Atlantique.
"Notre assemblée s’est régulièrement prononcée pour la réunification", écrit le Président de Région.
"Pour marquer encore davantage notre engagement collectif et unanime pour une Bretagne à cinq départements, je vous propose de réserver un crédit de 100 000 € pour notre participation à l’organisation d’un référendum sur la réunification de la Bretagne, poursuit Loig Chesnais-Girard.
"Cette somme sera mise en provision jusqu’à l’organisation de ce référendum et sera ajustée au regard du coût réel de l’organisation de cette initiative".
Un rapport préconise la consultation des populations sur le rattachement
L'amendement du président de Région vient en fait prolonger un récent rapport sur la question du rattachement de la Loire-Atlantique.
Parmi les préconisations du groupe de travail co-présidé par Isabelle Le Bal et Jean-Michel Le Boulanger, figurait évidemment la consultation de la population :
« La question du découpage des collectivités territoriales est une question démocratique qui doit être réglée de façon démocratique. Les populations concernées doivent être entendues. Au premier rang, évidemment, la population de Loire-Atlantique. Ce débat dure depuis des décennies et pourrait durer longtemps encore."
"Le temps est venu de le solder et de le solder démocratiquement. Le groupe de travail souhaite donc très vivement qu'une consultation populaire soit organisée en Loire-Atlantique.
"On se rappelle que le Conseil régional de Bretagne a eu l'occasion d'affirmer, dans une session récente, qu'il était prêt, le moment venu, à organiser une telle consultation populaire sur son territoire."