Tabagisme : les femmes fument de plus en plus en Bretagne et les jeunes aussi

La Bretagne incarne l'une des régions où l'on fume le moins selon une étude de Santé Publique France. À noter toutefois parmi les particularités régionales : un tabagisme en augmentation chez les femmes et une forte consommation chez les jeunes âgés de 17 ans. 

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La France compte 1 million de fumeurs quotidien. Ce tabagisme concerne 600 000 Bretons en 2017, selon une étude publiée par Santé Publique France récemment. Les données liées à la consommation concernent la période 2017.

La région se situe environ au même niveau que la moyenne nationale (26,5 % contre 26,9 % au niveau national). Elle apparaît comme la cinquième région où l'on fume le moins. Certaines particularités sont cependant à observer.
 

 

Un tabagisme féminin plus important


Entre 2014 et 2017, le tabagisme diminue chez les hommes passant de 35,9% à 28,4 % tandis que chez les femmes il continue d'augmenter passant de 22,1 % à 24,4%.

En 2017 et dans la région les fumeurs consomment en moyenne 12, 5 cigarettes par jour. On parle d'un tabagisme intensif au-delà de dix cigarettes par jour. 
 
 
Une autre caractéristique domine en Bretagne avec une prévalence de la consommation de tabac avant la grossesse (à 45,4%) puis au troisième trimestre de la grossesse (à 28,1%) au dessus de la moyenne nationale.
 

Les jeunes toujours plus concernés


La région se distingue lorsqu'il s'agit du tabagisme, chez les jeunes de 17 ans, avec un taux bien supérieur aux autres régions, de 30,1 %
 

Pour rappel , un rapport établi en 2017 et qui concernait "L'état de santé de la population en France" indiquait que la Bretagne représente toujours une surmortalité, pour les pathologies pour lesquelles la consommation de tabac est un facteur de risque important : 52000 décès annuels en moyenne, soit 14 décès par jour.
          


Demain on arrête ?


En 2017, 59, 6 % des fumeurs déclarent avoir envie d'arrêter, dont 27,4 qui envisagent ce projet dans les six mois. Cette fois, les femmes s'avérent les plus nombreuses à vouloir tirer un trait sur la clope, plus particulièrement chez les 18-30 ans et les 61-75 ans. 

 
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