L'épisode de pollution aux particules en suspension se poursuit mercredi dans plusieurs départements de la région Centre. Le niveau d'alerte a été déclenché dans l'Eure-et-Loir, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher et le Loiret.
Comme en décembre dernier, l'actuelle pollution aux PM 10 (particules dont le diamètre est inférieur à 10 microns) est favorisée par des conditions anticycloniques mais aussi par des écarts de températures très importants entre le jour et la nuit.
En situation normale, la température de l'air décroît avec l'altitude ce qui permet une dispersion verticale des polluants. Or, quand le sol refroidit fortement pendant la nuit, des couches d'air plus chaudes en altitude qu'au niveau du sol peuvent se former, et les polluants se trouvent alors piégés sous un effet de "couvercle".
Le niveau d'alerte est atteint avec une concentration de PM 10 supérieure à 80 microgrammes de particules par m3 d'air.
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Les particules peuvent provoquer de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires, ou cardiovasculaires, et les plus fines d'entre elles (moins de 2,5 microns), qui pénètrent dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires et le sang, ont été classées "cancérogènes certains" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Durant l'alerte, il est préférable de de "reporter les activités physiques et sportives intenses, en plein air ou en intérieur", et d'éviter les promenades pour les enfants de moins de 6 ans.
Réduire sa vitesse, limiter ses déplacements en voiture, se passer de feux de cheminée peuvent contribuer à réduire la pollution.
L'alerte aux particules devrait perdurer au moins jusqu'à vendredi.
►Lig'Air le site de surveillance de la qualité de l'air en région Centre
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