Vous aimez observer les oiseaux, les écureuils, les plantes ou encore les étoiles ? Pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable et rejoindre un réseau national d'observateurs ? Le fruit de vos observations servira ensuite aux chercheurs. Les sciences participatives n'attendent que vous.
Chaque année, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) lance une campagne nationale de comptage d'oiseaux des jardins, en lien avec le Muséum d'Histoire naturelle. Le principe de l'opération est simple, il suffit de choisir une journée (sur un week end imposé) et de compter pendant une heure tous les oiseaux observés dans un jardin ou dans un parc. Le collectage de ces informations est mis en commun : les chercheurs peuvent alors établir des bases de données à partir du travail des amateurs.
Les sciences participatives : une méthode déjà utilisée au XIX ème siècle
Dès le XIXème siècle, le Muséum national d’Histoire naturelle proposait aux voyageurs naturalistes des listes de plantes, accompagnées de méthodes de collecte, de conservation et d'envoi des spécimens. Les herbiers, les plantes ou les simples observations étaient ensuite utilisés par les chercheurs. En parallèle, dans les grandes villes françaises, se sont créés des Muséums régionaux d’Histoire naturelle qui ont développé de leur côté des sorties naturalistes. Le renouveau du système date des années 60 où des associations de protection de la nature ont à nouveau sollicité les amateurs.20 programmes de sciences participatives sont accessibles à tous
Ce principe d'observation et de compte-rendu mis à disposition des professionnel est un des piliers des sciences participatives. Cette participation permet à la fois d'obtenir un maximum de données, dans tout le territoire et aussi de sensibiliser le public à son environnement. Actuellement, vingt programmes sont accessibles à tous.Parmi eux : Vigie-Nature est un programme de recherche sur la biodiversité : Il repose sur l'observation des papillons, des oiseaux, des chauves-souris, des libellules, des plantes sauvages urbaines. Plus de 10 000 participants réalisent le suivi des espèces communes, dans toute la France.
La traque des espèces invasives : les vers plats en ligne de mire
Grâce à ce réseau de surveillance plus de 70 témoignages ont pu être validés dans 30 départements. Six espèces de Plathelminthes terrestres ont ainsi pu être détectées
Vous pensez avoir identifié un Plathelminthe terrestre ? Vous pouvez envoyer au Professeur Jean-Lou Justine (justine@mnhn.fr) ou à Jessica Thevenot (jthevenot@mnhn.fr) du Service du Patrimoine Nature du Muséum, les informations suivantes :
- une ou plusieurs photographies,
- la localisation,
- le lieu d’observation (dans le jardin, sous un pot de fleur, sous une pierre…),
- la date d’observation,
- le nom de l’observateur.