Deux candidats restaient en lice mercredi pour la reprise de la Faïencerie de Gien. La holding avait été placée en redressement judiciaire en février dernier, à l'issue d'une audience du tribunal de commerce d'Orléans. Le choix du repreneur devrait être annoncé le 21 mai.
Quatre candidats (sur les 8 postulants initiaux) se sont finalement présentés devant le tribunal :
- Jean-Claude Kergoat, des Jolies Céramiques sans kaolin
- Tanguy Delamare, ancien directeur général, associé à l'un des actionnaires minoritaires, le banquier Thierry Lombard
- LFC Partners, porté par Pierre-Louis Le Faou
- et Pascal d'Halluin, ancien dirigeant de Cacharel et de Lacoste.
Au cours de cette audience, Jean-Claude Kergoat et l'ancien DG Tauguy Delamare ont décidé se retirer. Ne restent plus en lice que LFC Partners, représenté par Pierre-Louis Le Faou et Pascal d'Halluin, ancien dirigeant de Cacharel et de Lacoste
Le tribunal de commerce rendra sa décision mercredi 21 mai.
Un but commun aux deux candidats restant : dynamiser l'export
Pour redresser l'entreprise, Pierre-Louis Le Faou affirme sa volonté de redynamiser l'export. Pascal d'Halluin mise lui aussi sur l'international et défend un repositionnement de la marque sur le luxe, une proposition qui semble avoir la faveur des salariés.Selon les représentants des salariés, les repreneurs devraient préserver la totalité des 160 emplois de la Faïencerie.
Reportage avant l'audience, X.Naizet, JP Brusseau :
Interviewés, par ordre d'apparition :
Florence Paiva, déléguée syndicale CGT
Sandrine Penzo, secrétaire du comité d'entreprise