Etre récompensé pour ses efforts de réduction de gaz à effet de serre, c’est le principe du compte-épargne CO2. Une initiative soutenue par le gouvernement qui a bénéficié de la présence de Michel Rocard le 24 mars pour son lancement en région Centre-Val de Loire. Explications.
Michel Rocard, ambassadeur de France pour les négociations internationales relatives aux Pôles Arctique et Antartique, s’est rendu le 24 mars à Vierzon pour participer au lancement en région Centre-Val de Loire du « Compte Epargne CO2 ».
Expérimenté dans un premier temps en Bretagne, ses promoteurs espèrent que cette initiative fera école dans toute la France, auprès des particuliers, mais aussi des entreprises ou des collectivités locales.
La start-up 450, conceptrice du compte-épargne CO2, a enregistré 5.000 inscriptions depuis son lancement, le 25 novembre 2014. Principalement des particuliers qui ont réalisé des économies réelles en changeant, par exemple, de mode de chauffage ou en optant pour du covoiturage…
►VIDEO : explications de Jean-Luc Baradat, président de la société 450
On a testé pour vous !
Soucieuse de diminuer ma facture de fuel et de réduire mes émissions de carbone, j’ai investi en 2011 dans une chaudière à granulés de bois. Après avoir rencontré de nombreux problèmes à l’allumage, le système - qui nous a coûté la bagatelle de 15.000 euros, va enfin nous rapporter. Et pas que des ennuis ! Grâce au compte-épargne, les 400 kilos de CO2 que nous avons évités avec ce nouveau mode de chauffage vont être capitalisés.Libre à nous de dépenser ce capital en consommant, via des bons d’achat, des produits sélectionnés par le site. Exemples : jusqu’à 5 % du prix d’un vélo électrique pour 400kg de CO2, souscrire un abonnement au magazine Terra éco, acheter un poèle à tarif réduit... l’offre est éclectique.
Le compte-épargne propose enfin... de vendre ses kilos de CO2.