Le réseau national de surveillance aérobiologique prévoit un impact sanitaire élevé des allergies au pollen de bouleau pour les prochains jours.
Qui dit printemps, dit pollen, et si vous êtes allergique, vous vous en êtes peut-être déjà rendu compte. Depuis plusieurs jours, le Réseau national de surveillance aérobiologique a estimé que la majeure partie du territoire français était soumis à un risque "élevé" d'impacts sanitaires dus au pollen de bouleau.
Les prisonniers du bouleau
Le temps "doux et ensoleillé sur toute la France" pendant le long week-end de Pâques a en effet favorisé "la dispersion des fortes concentrations polliniques dans l'air". Les personnes sensibles au pollen de bouleau devront attendre le retour de la pluie, attendu pour le 20 ou le 21 avril.
Comment se protéger ?
Si vous êtes sensible au pollen, difficile d'y échapper. Mais quelques gestes simples permettent de réduire ses effets. Tout d'abord, évitez, assez logiquement, les activités à l'extérieur qui entraînent une surexposition aux pollens, comme la tonte du gazon, l'entretien du jardin ou le sport. Évitez également de laisser sécher le linge à l'extérieur, car il pourrait se retrouver imprégné de pollen.
A l'intérieur, que faire une fois calfeutré ? Tout d'abord, évitez d'aggraver vos symptôme en multipliant les sources de facteurs irritants, comme les produits d'entretien ou les parfums intérieurs. Aérez votre logement soit très tôt le matin, soit assez tard le soir (avant le lever du soleil ou après son coucher) et rincez vos cheveux, auxquels le pollen s'accrochent.
Il est également recommandé de prévoir un traitement antihistaminique local, comme du pulvérisant nasal ou du collyre.
Un enfant sur trois et environ un adulte sur cinq souffriraient d'allergies saisonnières. Parmi eux, près de 8% de la population mondiale est sensible au pollen de bouleau, dont la saison pollinique débute généralement fin mars et dure tout le mois d'avril. De janvier à mai, plusieurs espèces d'arbres émettent dans l'atmosphère des pollens qui peuvent être irritants.
En Centre-Val de Loire, aucun signal d'alerte n'a encore été lancé concernant d'autres essences d'arbres, mais les départements voisins de la Nièvre et de l'Yonne ont déjà un niveau d'alerte "moyen" pour le pollen de frêne, et le platane est déjà bien présent dans l'Allier et la Creuse.
