Parmi les 153 passages à niveau les plus accidentogènes de France, dix se trouvent en région Centre-Val de Loire. Un nouveau plan de sécurisation doit permettre de réduire les risques autour de ces points sensibles d'ici la fin de l'année.
Comment réduire les accidents, souvent mortels, liés aux passages à niveau ? Au lendemain de la collision qui a coûté la vie à quatre personnes dans la Marne, la question est d'une actualité brûlante. Depuis le mois de mai, un nouveau plan de sécurisation de ces intersections est mis en place par le ministère des Transports. Dix mesures, réparties en quatre axes, doivent prendre effet dès la fin de l'année pour certaines, et s'étalent pour d'autres jusqu'en 2021.
Surveiller et prévenir
En région Centre-Val de Loire, les passages dangereux sont souvent situés sur le parcours de routes nationales fréquentées, comme celui d'Autheuil, en Eure-et-Loir, qu'enjambe la N10. D'autres se trouvent au milieu de zones résidentielles, comme le passage de la rue Paul Doumer à Saint-Jean-de-la-Ruelle.Améliorer la visibilité des passages, réduire la vitesse des trains en amont de lieux à risque, renforcer la vidéosurveillance : autant de mesures qui doivent permettre de rendre plus sûrs les 153 passages à niveaux français concernés par ce nouveau plan. Pour atteindre cet objectif, le budget a été augmenté, et passera de 32 millions d'euros en 2018 à 45 millions en 2022.