Fortement mobilisés depuis le début de la crise sanitaire, ces étudiants en médecine voient leurs formations et conditions de travail se déteriorer.
Dans un communiqué diffusé sur Twitter ce lundi 23 novembre, les syndicats d'internes en médecine mettent en lumière la détérioration de leurs formations et leurs conditions de formation en milieu médical. "ça faisait longtemps que nous n'avions pas fait de communiqué en commun. Aujourd'hui, je parle au nom de l'ensemble des signataires" explique Valentin Maisons, représentant de l'association des internes de Tours. Ces étudiants sont fortement mobilisés pour venir en aide aux titulaires face à la crise sanitaire.
[?Communiqué?]
— AITours (@AITours) November 23, 2020
?☣️Les différents syndicats d'internes en médecine de la région Centre Val de Loire unis dans un communiqué commun face aux dérives du système en période de crise ?☣️@GraceIMG #Bibipht pic.twitter.com/W99Nke2DHJ
"Nous sommes aussi des êtres humains avant tout"
"Nous sommes inquiets pour les formations des futurs médecins" confie-t-il. En effet, certains internes sont appelés à s'occuper de patients Covid-19 plutôt que de travailler sur d'autres pathologies, propres à leur spécialisation. Les diverses associations demandent que "des solutions pérennes soient trouvées pour pallier ce manque de décours de l'épidémie".Le représentant des Internes demande à ce que leurs droits soient respectés : "Nous sommes dévoués pour notre travail, mais nous sommes aussi des êtres humains avant tout. Il n'y a pas eu de suicides recensés dans la région, mais à échelle nationale, il y en a eu beaucoup au sein de la profession". Lignes de gardes interminables, manque de repos accordé aux internes, problème de logement, manque de supervision des étudiants par des médecins titulaires, ... Nombreux sont les droits que l'ensemble des associations signataires veulent faire respecter.