Le Distributeur d’électricité recrute 80 collaborateurs dans toute la région Centre-Val de Loire. L'entreprise participe au Forum virtuel de l’Emploi les 8 et 9 mars où les candidats peuvent rencontrer virtuellement les salariés d’Enedis pour échanger avec eux sur leur métier.
Pour "construire la nouvelle France électrique", le groupe recrute 2 200 collaborateurs, en France. Dans la région, ces futurs collaborateurs s’engageront à relever les défis écologiques.
Enedis cherche ainsi des électrotechnicien(ne)s, du CAP au BAC +2/3 mais aussi des ingénieur(e)s en cybersécurité, expert(e)s des systèmes électriques, BAC+5. Leur mission : "Garantir la qualité et la sécurité du réseau de distribution d’électricité sur la durée, pour les Français ". Arnaud Hochart, le directeur d’Enedis Loiret, précise :
Nous devons réduire nos émissions de 20 % d’ici 2025. Dans cette optique, Enedis Centre-Val-de-Loire est la deuxième flotte d’entreprise qui utilise des véhicules propres. D’ici 2030, 100 % de nos véhicules légers seront électriques.
Arnaud Hochart
"Nous expérimentons 2 groupes électrogènes décarbonés, un sur batterie et l’autre à l’hydrogène."
Favoriser les énergies renouvelables
Aujourd’hui, on dénombre 16 800 producteurs d’énergie renouvelables en Centre-Val de Loire. Le producteur d’énergie compte inciter les entreprises à produire l’énergie localement.
Arnaud Hochart se félicite : "dans les prochaines années, notre réseau va être plus équipé et demandera moins d’interventions et c’est pour cela qu’on a besoin de technicité. Les agents, les ingénieurs doivent concourir à installer des énergies renouvelables. On va de plus en plus vers des projets de moindres tailles mais en plus grand nombre. "
Féminiser la profession
Julie Tuaux, chargée de communication à Enedis, affirme "qu’il est parfois difficile de trouver les bonnes personnes. Le poste de Nogent-le-Rotrou est vacant depuis longtemps. D’autres zones semblent être peu attractives. Et on souhaite vraiment recruter plus de femmes".
Dès que l’on voit une électrotechnicienne, on saute dessus, car on sait que c’est rare, et que c’est difficile à garder.
Julie Tuaux
"Cela passera par la communication : des encarts avec des interviews de femmes qui exercent ces métiers techniques. On relayera sur les réseaux sociaux, mais surtout dans les écoles. Les collègues des territoires montrent que ces métiers sont accessibles à tous. Dans les salons de recrutement dès que l’on voit une électrotechnicienne, on saute dessus, car on sait que c’est rare, et que c’est difficile à garder."
En France, seulement 8,7 % des techniciens et agents de maîtrise de l'électricité et l'électronique sont des femmes (Source : INSEE, 2012).
Même si le métier d'électricien est moins éprouvant physiquement, les mentalités évoluent peu rapidement. Pour attirer les femmes dans ces métiers techniques, Enedis travaille à combattre les préjugés sur les métiers techniques et à valoriser le leadership au féminin.
L’inscription au Forum virtuel de l’Emploi d’Enedis est sur : https://eforum.enedis.fr/fr/vitrine