Le 11 août dernier, une habitante de Châteaudun a donné naissance à son bébé sur le bord de la nationale 10. Quand le couple a pris la route quelques minutes plus tôt, rien n'annonçait pourtant l'arrivée imminente de leur cinquième enfant.
La naissance de leur cinquième enfant restera dans les mémoires : il est né… sur la nationale 10. L’histoire, rapportée par la radio locale Intensité, remonte au 11 août. Ce jour-là, un couple de Châteaudun, en Eure-et-Loir, décide de se rendre à Chartres. La femme est à un stade avancé de grossesse mais rien n’annonce l’arrivée imminente du bébé. Quelques minutes plus tard, elle ressent les premières contractions. Croyant d’abord à une fausse alerte, le couple poursuit sa route. Mais sur la nationale 10, au niveau de la commune de Flacey, à un quart d’heure de route de Châteaudun, tout s’accélère.
#CHATEAUDUN - Elle accouche sur la N10 https://t.co/Sj6kbCKO7G
— Radio Intensité (@intensite) 6 septembre 2018
"On a appelé les pompiers qui nous ont dit de nous arrêter au premier lieu-dit qu’on trouverait sur la route, raconte la maman sur les ondes de la radio Intensité. Puis on nous a passé le Samu". Les médecins recommandent alors au couple de retarder au maximum l’accouchement. Peine perdue. "Mon conjoint a attrapé le bébé avec une serviette, poursuit la jeune mère. Les pompiers sont arrivés juste après. C’était une très bonne équipe. La dame des pompier venait juste de faire une formation de sage-femme, elle s’est occupé du bébé qui a crié tout de suite".
"Se battre pour la maternité de Châteaudun"
Après l’arrivée du Samu, la maman et son bébé ont été transférés à Chartres. Tous les deux sont aujourd’hui en pleine forme. "Le papa était un peu secoué", confie la mère qui conclut : "Il faut se battre pour la maternité de Châteaudun".
L’activité de la maternité de cette petite ville de 23 000 habitants a été suspendue le 28 mai dernier, l’agence régionale de santé du Centre Val-de-Loire estimant qu’elle n’était plus en mesure de garantir la sécurité et la qualité des prises en charge. Quelque 350 bébé y voyaient le jour chaque année. La maternité a été remplacée par un Centre périnatal de proximité, qui a ouvert ses portes samedi 1er septembre.