Eure-et-Loir : un forcené abattu par les gendarmes à Bazoches-en-Dunois

Un homme d'une cinquantaine d'année menaçait de se suicider dans la nuit de samedi. . Il a tiré à plusieurs reprises sur des véhicules et sur les forces de l’ordre, blessant un gendarme. Il a alors été abattu.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les faits se sont déroulés vers 1 heure du matin. Le quinquagénaire est chez une femme avec laquelle il aurait une liaison. Une dispute aurait éclaté entre eux. L’homme aurait menacé de se suicider avant de quitter les lieux. La femme a alors prévenu la gendarmerie.

L'homme est localisé par les force de l'ordre vers 2 heures du matin, à son domicile, situé à Bazoches-en-Dunois. Il aurait utilisé des fusils de chasse, en tirant des coups de feu sur une voiture en stationnement. Les gendarmes tentent alors de le raisonner. « Mais il a tiré dans leur direction avec deux fusils de chasse, depuis la fenêtre et la porte d’entrée », précise le procureur de la République à Chartres, Rémi Coutin. Un périmètre de sécurité est mis en place et une vingtaine de gendarmes encerclent la maison.
 

Intervention du GIGN


Pour faire face au forcené, le procureur sollicite le GIGN (Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale). Mais avant même que l’unité d’élite arrive sur les lieux du drame, l’agressivité du forcené monte d’un cran. Vers 2h45, il serait sorti de chez lui, par l’arrière de sa maison, tenant deux fusils dans ses mains, avec également un couteau caché dans son dos, se retrouvant alors dans la rue.

 

Un gendarme blessé par balle


Les gendarmes auraient fait les sommations d’usage pour qu’il pose ses armes. Selon le procureur de Chartres, le forcené aurait tiré sur les gendarmes en avançant dans leur direction. L’un d’eux est touché à l’abdomen, par une balle qui l’atteint dans son gilet pare-balles. Il s’effondre au sol. Ses collègues ripostent alors au fusil-mitrailleur. Les gendarmes s’approchent prudemment de l'agresseur étendu sur le sol. L’homme se serait alors redressé pour saisir ses fusils. Les gendarmes auraient tiré de nouveau, le blessant grièvement.
L’homme est décédé à 3h45. Un médecin légiste de Tours (Indre-et-Loire) s’est déplacé pour dresser un rapport détaillé sur la mort du quinquagénaire. Quand au gendarme du PSIG, blessé à l’abdomen, il a été évacué à l’hôpital de Percy, à Paris. Ses jours ne sont pas en danger.

Le procureur de la République, Rémi Coutin, s’est transporté sur place avec sa substitut de permanence dans la nuit. Il a confié l’enquête sur le forcené à la section de recherche (SR) d’Orléans (Loiret). L’inspection technique de la gendarmerie nationale a quant à elle été saisie pour déterminer si l’utilisation d'armes par les gendarmes a été conforme à la réglementation : « A priori, ils ont tiré dans le cadre réglementaire ».

L'autopsie du quinquagénaire est prévue lundi à l'institut médico-légal de Tours.


 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité