Ce traitement expérimental s'inscrit dans le cadre d'une étude nationale et a pour objectif la réduction des consommations.
Dans le cadre de ses missions de recherche, et en coopération avec le service d’addictologie du CHU de Dijon-Bourgogne, le CHU de Tours participe à une étude nationale visant à évaluer l’efficacité d’un traitement expérimental sur la réduction de consommation d’alcool chez des personnes souffrant de trouble de l’usage d’alcool : la stimulation transcrânienne à courant continu. L’objectif de cette méthode est la réduction des consommations et non l’abstinence
Quels profils recherchés ?
Les profils recherchés ? Toute personne volontaire, homme ou femme âgée de plus de 18 ans, souffrant d’un trouble de l’usage d’alcool léger, moyen ou grave, ne consommant pas de substances illicites, qui ont déjà tenté au moins une fois de réduire ou d’arrêter la consommation d’alcool et qui sont motivées pour réduire leur consommation.La Stimulation trascrânienne à courant continu, c'est quoi ?
Le CHU de Tours définit ce traitement comme "une technique de stimulation cérébrale non-invasive" qui est "réalisée en ambulatoire et dure treize minutes (deux fois par séance)". Puis ajoute qu'elle "a déjà démontré son efficacité en psychiatrie et de récente données suggèrent que cette technique aurait un intérêt en addictologie en diminuant l’envie irrépressible de consommer des substances. Toutefois, les études concernées n’ont été réalisées que sur de petits effectifs de patients et leur efficacité à long terme doit encore être confirmée".10 % des Français souffriraient d'alcoolisme
Le taux des personnes en France souffrant d’un trouble de l’usage d’alcool, plus communément appelé "alcoolisme", est estimé à environ 10%. L'hôpital tourangeau explique que le trouble de l’usage d’alcool "se caractérise par la notion de perte de contrôle sur ses consommations, une forte envie de consommer, un usage à risque de l’alcool ou lorsque la consommationd’alcool a un impact social".L’alcool est une des 1ères causes d’#hospitalisation en France. Pour en savoir plus sur le thème #alcool et #santé => http://t.co/nzc7Ax4oO8
— Inserm (@Inserm) 7 juillet 2015
Pour rappel, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), l'alcool est la deuxième cause de décès prématuré en France. L'organisme précise qu'"à dose excessive, la consommation d’alcool contribue de façon directe ou indirecte à 13% des décès masculins et à 3% des décès féminins".
Vous souhaitez devenir volontaire ?
Toute personne souhaitant participer à ce traitement a jusqu’au 1er décembre 2019 pour contacter le 02 18 37 05 81 pour toute information complémentaire.