Indre-et-Loire : procès d'un adolescent qui a tué sa mère de 83 coups de couteau

Le procès s'ouvre ce mercredi 20 juin à Tours. Le jeune garçon de 14 ans avait assené 83 coups de couteau à sa mère. Le corps de cette dernière avait été découvert au domicile familial, à Saint-Cyr-sur-Loire.

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S'ouvre ce mercredi 20 juin au tribunal pour enfants de Tours le procès du jeune adolescent de 14 ans, qui a poignardé sa mère à mort en mai 2017. En raison de son âge, le garçon mis en examen pour assassinat sera jugé à huis-clos.

En raison également de son statut de mineur, l'accusé relève de juridictions spécialisées et risque jusqu'à 20 ans de privation de liberté, s'il est reconnu coupable.

Retour sur les faits

Cette histoire macabre débute dans la nuit du 30 au 31 mai 2017 à Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire). Ce soir-là, une femme de 45 ans est assassinée à son domicile en recevant 83 coups de couteau.

Le lendemain, après des appels téléphoniques sans réponse, les proches de la quadragénaire s'inquiètent et décident d'alerter les secours.

Le 31 mai dans l'après-midi, les pompiers interviennent. Sur les lieux, ils découvrent l'atroce scène de crime... et un jeune garçon de 13 ans qui s'était enfermé dans l'appartement. Il s'agit du fils de la victime. Le jeune adolescent, qui habite là, auraient été aperçu plus tôt dans la journée par des ouvriers qui réalisaient des travaux sur la façade.

Il aurait alors refusé d'ouvrir la porte aux services de secours.


Suivi par un pédopsychiatre

Le garçon sera ensuite interpellé et placé en garde à vue. Selon des éléments de l'enquête, il est révélé qu'il aurait annoncé son intention de mettre fin aux jours de sa mère sur les réseaux sociaux. Cette famille mono-parentale était suivie par les services sociaux : l'adolescent, déscolarisé, vivait seul avec sa mère divorcée et faisait l'objet d'une assistance éducative et d'un suivi par un pédopsychiatre

Le 2 juin 2017, deux jours après la découverte lugubre, le garçon est mis en examen et placé en détention provisoire. L'enquête est confiée aux policiers de la Sûreté départementale.
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