Argenton-sur-Creuse (Indre) : le comité de défense de la gare ne lâche rien... il demande des dessertes supplémentaires

Le comité de défense de la gare d'Argenton-sur-Creuse ne désarme pas. Il demande toujours des dessertes supplémentaires et compte mener des actions pour se faire entendre de la SNCF et des pouvoirs publics. 

Le comité de défense de la gare d’Argenton-sur-Creuse (Indre) organise ce samedi 26 janvier une réunion publique. Il souhaite mettre en place à nouveau des actions pour se faire entendre des pouvoirs publics. Car, pour le comité, depuis la dernière réunion en décembre avec le délégué aux transports auprès du Premier Ministre, François Philizot, rien n’a évolué. Celui-ci s’était pourtant engagé à lui écrire un courrier avec des propositions mais depuis deux mois, c’est silence radio.
 


"Pour nous faire entendre, nous devons intensifier notre action en arrêtant régulièrement des trains comme il en a été décidé par tous les participants en décembre dernier lors de la dernière réunion publique. Pour cela, il est nécessaire que nous nous organisions sur la durée, c’est ce que nous ferons lors cette réunion publique de samedi." Martine Irzenski, présidente du comité de défense de la gare d'Argenton-sur-Creuse


Le combat du comité est toujours le même : il demande des dessertes supplémentaires. Argenton-sur-Creuse est sur la ligne SNCF Paris, Limoges, Cahors, Brive et Toulouse. Le comité demande 3 dessertes supplémentaires. A savoir :

► un arrêt le matin du train en provenance de Paris
► un arrêt dans chaque sens le soir
 

"Nous n'avons aucun train pour rentrer chez nous le soir. C'est catastrophique pour les actifs, car il n’y a à l’heure actuelle aucun train qui s’arrête : ni le matin, ni le soir. Il y a un train à 12h30 et un autre 17h30, ce qui ne convient pas aux personnes qui veulent aller à Paris travailler et revenir et vice versa ! Le bassin d’Argenton-sur-Creuse c’est 60 000 personnes."
 

"Chaque jour, 20 trains passent par la gare d’Argenton-sur-Creuse. Il y a encore 10 ans, un train sur deux s’arrêtait en gare d’Argenton-sur-Creuse mais peu à peu, les trains ont oublié de s’arrêter, la SNCF prétextant qu’il ne doit pas y avoir plus de 3 dessertes avant Limoges et il y a déjà : Vierzon, Issoudun et Châteauroux. Dont acte." 


 


 

"Nous nous sentons méprisés depuis des années, on ne nous écoute pas… Nous devons mener des actions, arrêter des trains en gare d’Argenton-sur-Creuse… juste 5 minutes pour montrer que 5 minutes, cela ne retarde pas les voyageurs ». Martine Irzenski, présidente du comité de défense de la gare d’Argenton-sur-Creuse."



Réunion publique du comité de défense de la gare d’Argenton-sur-Creuse : samedi 26 janvier à 11h salle Charles Brillaud à Argenton-sur-Creuse (Indre).
 
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