Petite martyre de l'A10 : la mère de la fillette mise en examen pour "tortures et actes et de barbarie"

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La mère d'Inass, petite fille découverte morte au bord de l'A10 en Loir-et-Cher en 1987, vient d'être mise en examen, pour "tortures et actes de barbarie", en plus de sa mise en examen pour homicide. Le corps de la fillette portait des marques de violences, telles que des brûlures et des morsures.

35 ans plus tard et l'affaire continue de se développer. Le Parisien a appris ce mardi 19 septembre que la mère de la "petite martyre de l'A10" était désormais mise en examen pour "tortures et actes de barbarie". Une information confirmée à France 3 par la cour d'appel d'Orléans.

Le corps de la fillette avait été retrouvé sur le bord de l'autoroute A10, sur le territoire de la commune de Suèvres en Loir-et-Cher, en 1987. Elle portait des marques de violences, comme des traces de brûlures et de morsures.

En mai 2023, les deux parents de la fillette étaient mis en examen pour "homicide sur mineur de 15 ans précédé et accompagné de tortures et actes de barbarie". Une mise en examen supplétive, des qualificatifs de "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", utilisés par le juge d'instruction de Blois en novembre 2022. Le parquet avait alors fait appel, souhaitant un procès pour meurtre.

Deux séries de faits séparées

La nouvelle mise en examen supplétive de la mère dissocie désormais les deux chefs d'accusation, tous deux passibles de la réclusion criminelle à perpétuité. "Il y a aujourd'hui une disjonction des faits, avec d'une part ce qui a conduit à la mort de cette petite fille, et, antérieurement à ça, des faits de barbarie", détaille Me Damien Vinet, avocat pénaliste au barreau de Blois. Les actes de barbarie ne constituent donc plus simplement un facteur aggravant de l'homicide.

Selon Le Parisien, la mise en examen du père pour les mêmes chefs est prévue à la fin du mois de septembre.

Les deux parents n'avaient été retrouvés qu'en 2018, après avoir été identifiés grâce à une concordance ADN avec le petit frère de la victime, impliqué dans une affaire de violences. La petite fille, âgée de 4 ans lors de sa mort, a désormais un nom : Inass Touloub. Son corps repose toujours à Suèvres.

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