Suite à son procès en novembre 2023, le tribunal judiciaire de Montargis a jugé la cycliste Marion Sicot coupable d'importation, détention et utilisation de produits dopants et l'a condamné à 10 mois de prison avec sursis. Un médecin et un entremetteur ont aussi écopé de sanctions.
Pour Marion Sicot, la traversée du désert a commencé en 2019. Lors d'un contrôle antidopage, la coureuse est testée positive à l'EPO, une hormone qui stimule la fabrication des globules rouges. Après avoir nié pendant des mois s'être dopée, elle reconnaît finalement sur le plateau de Stade 2 les résultats du test. En novembre dernier, lorsqu'elle passe devant le tribunal de judiciaire, la coureuse cycliste reconnaît avoir eu recours à des injections en 2016, 2017 et 2019. Dès 2019, les instances sportives avaient suspendu la cycliste et en novembre dernier s'ouvrait alors le volet judiciaire de l'affaire.
De la prison avec sursis pour les trois accusés
Devant le tribunal, Marion Sicot n'était pas la seule à défendre son dossier. Un ami à elle, qui a servi d'entremetteur, ainsi qu'un médecin suspecté d’avoir établi illégalement des ordonnances aux fins de prescription d’EPO étaient aussi jugés. Les trois écopent de 10 mois de prison avec sursis. Marion Sicot est condamnée à 5 000 € d'amende, le médecin de 20 000€ d'amende et d'une interdiction d'exercer de 6 mois tandis que la connaissance de la cycliste devra payer 10 000 € d'amende.