Le sous-traitant automobile basé à Diors a déposé le bilan deux ans après sa reprise par le groupe Thierry Morin France. Les ex-F2R inquiets de leur sort ont rencontré le préfet de l’Indre hier. Ce mardi, le tribunal de commerce d’Orléans doit trancher sur leur situation.
Les 390 salariés d’AR Industries sont dans l’attente. Le tribunal de commerce d’Orléans doit prendre une décision sur l’avenir de l’entreprise cet après-midi. Deux ans seulement après leur reprise, les ex-F2R sont amers. Le carnet de commande est vide et les investissements promis par le repreneur Thierry Morin France ne sont pas là.
En 2015, les syndicats soutenaient un autre projet : celui du groupe Arche. D’après les salariés, Arche proposait un plan plus viable avec une promesse d’investir 5 millions d’euros par an sur plusieurs années pour moderniser la ligne de production. Le tribunal de Châteauroux en avait décidé autrement en confiant au groupe Morin le rachat de F2R, devenu aujourd’hui AR Industries.
Alors que le marché automobile connait un bel essor, la production a chuté chez AR Industries à Diors.
MAJ
Le tribunal de commerce d'Orléans a décidé de mettre l'entreprise en redressement judiciaire. Un administrateur a été nommé pour un mois le temps de prendre une décision. Rendez-vous le 13 février prochain.