Les Républicains : Serge Grouard réagit au retrait de la course à la présidence du parti de Virginie Calmels

Virginie Calmels annonce son retrait de la course à la présidence du parti Les Républicains deux mois avant l'élection. Le maire d'Orléans, Serge Grouard réagit au renoncement de sa concurrente et réaffirme ses ambitions.

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Ce dimanche 2 octobre, Virginie Calmels annonce son retrait de la course à la présidence du parti Les Républicains dans les colonnes du Journal du Dimanche. "Elle a choisi de ne pas y aller", la réaction à ce renoncement est rapide, et sans plus de commentaire du président d'Orléans Métropole Serge Grouard. 

Une déclaration qui semble ne pas émouvoir son concurrent Loirétain, qui se retrouve aujourd'hui en lice contre Eric Ciotti, Aurélien Pradié et Bruno Retailleau. La candidate se retire après une décision de justice pourtant à son avantage. Le 20 septembre, elle est autorisée à revenir dans la course, après l'invalidation de sa candidature prononcée par la Haute autorité du parti.

"Une volonté délibérée de me bloquer"

Chez nos confrères de Franceinfo, elle indique : "L'origine de tout ça, c'est que j'ai souhaité participer à la reconstruction de la famille de la droite." Une droite "en bien mauvais état" poursuit-elle. "Je vous rappelle que je n'ai pu faire que quatre jours de campagne", constate-t-elle. Virginie Calmels prend "acte des efforts du parti pour me réintégrer", notamment en décalant d'un mois les dépôts des parrainages. "Mais c'est un peu comme si on était dans une course automobile, et qu'on vous dit 'bah tiens, la course a débuté, les concurrents ont déjà fait dix tours, mais ça y est toi tu as le droit de prendre ta petite voiture et d'essayer de les rattraper' ". Elle dénonce "une volonté délibérée de me bloquer". Au JDD, elle déclare : "Je tire ma révérence à cette tartufferie."

Un accord avec le gouvernement ? 

A cette "tartufferie", Serge Grouard compte bien y participer et afficher son ambition : un accord avec la majorité.

Nous allons proposer une ligne claire au Président, lui demander de se prononcer sur nos propositions, si il les accepte, nous pourrons former un accord de gouvernement, dans le cas contraire, le président de la République prendra la responsabilité de la crise politique qui suivra.

Serge Grouard, maire de la ville d'Orléans

 Un ralliement à Emmanuel Macron ? Ce n'est pas le sujet estime-t-il : "L'aimer, ou pas, ce n'est pas le débat. Et c'est justement parce que je suis critique envers lui qu'il faut agir, les Français ne peuvent pas attendre 5 ans."

Au sujet de son parti, il n'est pas tendre : "notre stratégie du flou est suicidaire", reprochant aux LR d'être volatiles, et de se ranger tantôt coté LFI, tantôt côté RN dans leurs votes au parlement. "Sans une ligne claire, nous disparaîtrons." assure-t-il. 

Porter Orléans comme exemple 

Parmi les propositions qu'il souhaite soumettre à Emmanuel Macron, les questions de sécurité, une politique environnementale "d'envergure" et la réduction de la dette. Lorsqu'on lui demande des mesures précises, l'Orléanais évoque l'ambition de sa ville : "Réduire de 50% l'émission de gaz à effet de serre d'ici 2030". Pour ça, il détaille la mise en place d'une part de chauffage urbain par la biomasse, ou la recherche de terrains pour installer des panneaux photovoltaïques. "Tout le monde sait que quoi nous avons besoin, maintenant il faut prendre les décision" assure-t-il. 

L'inconnu des médias nationaux pourra-t-il se faire un nom avant l'élection du 3 et 4 décembre ? C'est un faux sujet d'après lui, puisqu'il estime que parmi les candidats, seul Eric Ciotti profite d'une visibilité à échelle nationale. "C'est vrai que je n'ai pas de notoriété particulière, mais les autres non plus. Je ne suis pas dans les dîners parisiens, mais je n'ai pas le temps pour ça."

Essayant de jongler entre son rôle de maire, de président d'Orléans Métropole et cette campagne, il explique qu'il multiplie les déplacements pour aller au contact des adhérents. Pour lui, il y a urgence "ça fait 10 ans que le parti n'a pas remporté une élection nationale". En juillet, il avait été le premier à annoncer sa candidature. 

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