Un homme de 37 ans est suspecté d'avoir tiré sur sa compagne avec un fusil de chasse avant de retourner l'arme contre lui. Il a été mis en examen pour tentative de meurtre sur conjoint par le parquet d'Orléans.
Un père de famille de 37 ans, soupçonné d'avoir tiré sur sa compagne avec son fusil de chasse, a été mis en examen le 15 décembre pour tentative de meurtre, a-t-on appris auprès du procureur de la République d'Orléans. Selon les informations de France Bleu, confirmées auprès de nous par le procureur de la République, l'homme de 37 ans a tiré à la carabine sur sa conjointe de 35 ans à leur domicile d'Ouzouer-sur-Loire.
L'homme, qui vit à Ouzouer-sur-Loire dans le Loiret, a été mis en examen et placé officiellement en détention provisoire, même s'il est hospitalisé au Centre hospitalier régional d'Orléans sous surveillance policière.
La jeune femme pourrait "perdre l'usage de son bras"
Dans la nuit du 9 au 10 décembre, l'homme s'est saisi de son fusil de chasse à la suite d'une dispute. Il lui est reproché d'avoir alors tiré sur sa compagne, la touchant au bras droit. Grièvement blessée, la jeune femme est hors de danger, mais a été hospitalisée et pourrait "perdre l'usage de son bras droit" a déclaré à l'AFP le procureur de la République d'Orléans, Nicolas Bessone.L'homme a ensuite retourné l'arme contre lui, se blessant au visage. Le trentenaire a été arrêté peu de temps après, près de son domicile.
Les deux enfants du couple, âgés de 6 et 12 ans, étaient présents au moment des faits et ont été confiés à des proches.
La victime avait déposé une main courante
"Il est hors de danger mais est toujours alité. Il a pu être entendu ce week-end", a indiqué le procureur d'Orléans. "Il a reconnu être l'auteur des coups de feu mais dit ne pas se souvenir des circonstances précises". Le parquet a ouvert une information judiciaire pour "tentative de meurtre en récidive légale". Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme aurait tenté dans un premier temps d'étrangler sa compagne avant de s'emparer d'un fusil.La jeune femme avait déposé une main courante en octobre dernier pour dénoncer la violence de son concubin. Le mis en cause a déjà été condamné par la justice en 2005 pour des "violences ayant entraîné une infirmité permanente" sur une autre victime.