Manifestation contre la loi "sécurité globale" à Tours, Orléans et Châteauroux, incompréhensible pour un député LREM

Plusieurs cortèges ont défilé samedi 12 décembre dans différentes villes de la région ainsi que dans le reste de la France. Le monde de la culture s'est greffé au mouvement de contestation. "Les libertés ne sont pas menacés en France" a réagi un député LREM. 

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Pour la cinquième semaine consécutive, la coordination #StopLoiSécuritéGlobale a à nouveau appelé à marcher samedi 12 décembre dans les villes françaises pour dénoncer une dérive sécuritaire et liberticide du pouvoir. D'autres luttes sont aussi portées en étendard, comme la fin des violences policières ou l'augmentation des moyens pour les hôpitaux. Syndicats, partis de gauche, étudiants, retraités, gilets jaunes... A Orléans, ils étaient environ 500 d'après La République du Centre au départ de la manifestation (800 selon les syndicats). Une semaine plus tôt, les rangs étaient fort de près de 1 000 manifestations.  

Ils étaient aussi 500 dans les rues de Tours d'après La Nouvelle République, et à Châteauroux moins d'une centaine selon nos équipes. Dans la préfecture de l'Indre, la manifestation n'a duré que 40 minutes, mais la colère était toujours présente. Beaucoup ont peur d'une privation de liberté, accentuée par la crise du Covid-19 et les confinements. "On veut maintenir la pression pour qu'il y ait absolument une avancée sur la loi sécurité globale. Il faut que les articles 21, 22 et 24 soient retirés", affirme Ghislaine Millet, présidente de la Ligue des droits de l'Homme, et présente lors de la manifestation à Châteauroux. Elle ajoute : "Nous ne sommes plus dans un pays des libertés".  

Inquiétudes que ne comprends pas le député du Cher LREM, François Cormier Bouligeon : "Essayez de regarder les pays où les libertés sont mises en cause, comme en Pologne, Hongrie et Turquie. En France, nous avons la liberté de manifester dans notre pays, et si nous renforçons la sécurité c'est justement pour protéger cette liberté. Car tout le monde est ulcéré que plus aucune manifestation dans notre pays ne se termine dans pas dans la violence". 

La culture rejoint les rangs

Le mouvement s'essouffle-t-il comme le montre une baisse importante de participation dans toute la région ? De nouvelles revendications s'y sont pourtant greffé samedi 12 décembre. Et elle vient du monde de la culture. Jeudi 9 septembre le gouvernement a décidé de ne pas rouvrir les cinémas, théâtres, salles de spectacle et musées, provoquant la colère des acteurs culturels. Nouveau coup dur pour le secteur durement touché par la crise du Covid-19. Le syndicat Sud Culture a appelé à manifester à Orléans ce samedi pour protester contre cette décision.  
 

 

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