Un temps menacée d'annulation après l'attentat de Nice en juillet, la Grande braderie de Tours avait lieu ce dimanche. Toujours un succès auprès du public en quête de bonnes affaires, mais avec cette année une vigilance renforcée.
Chaque année, la Grande braderie de Tours draine près de 200000 personnes dans les rues de la ville. Un événement d'ampleur, ce qui en fait une cible potentielle pour les terroristes. Après l'attentat de Nice le soir du 14 juillet, la question s'est posée d'annuler la manifestation, à l'image de la décision prise à Lille.
Pour maintenir l'événement, la sécurité a dû être relevée. Patrouilles de police et des militaires de l'opération Sentinelle, réduction du périmètre, installation de plots en béton, contrôle des sacs et manteaux en 43 points d'accès, renforts d'agents de sécurité privés, rien n'a été négligé, malgré le coût supplémentaire représenté par ces mesures.
Budget triplé par rapport à 2015
Le budget est ainsi passé à 150000 euros, contre 45000 en 2015. La municipalité a également adopté un arrêté interdisant "l’introduction et la vente de tout objet coupant, tranchant ou contondant tels que notamment les couteaux, ciseaux ainsi que les armes de collections ou factices".Le souhait : afficher une vigilance renforcée pour rassurer le public et ne pas risquer d'amputer le chiffre d'affaire des commerçants tourangeaux. Ils sont 774 à participer, dont 240 commerçants sédentaires.
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— Tours&moi (@villedetours) 4 septembre 2016
Le reportage de Jean-Paul Baume et François-Xavier Mauffrey :