Mickaël Cortot, mis au ban de la fédération PS d'Indre-et-Loire

Michaël Cortot a été démis de ses fonctions de premier secrétaire fédéral d'Indre-et-Loire le 30 mai dernier. Une relégation qu'il a du mal à avaler et qu'il vient de dénoncer dans un courrier adressé aux militants.
 

Mickaël Cortot est aujourd'hui un homme blessé, vexé d'avoir été presque humilié devant ses amis. Consensuel et modéré dans ses propos habituellement, le président de la fédération d'Indre-et-Loire se lâche. Il explique qu'il règne au Parti socialiste un esprit de revanche et qu'en coulisses, depuis trois années, c'est "un climat de déchirement" qui prévaut. 

Victime de la "haine"

Dans un courrier adressé aux militants, Mickaël Cortot affirme que pendant toute la durée de son mandat (2012-2015), "une machine de guerre" a été mise en place par "quelques barons locaux" pour lui mener "une vie d'enfer". Le socialiste dénonce la mauvaise foi et même la "haine" dont il aurait été victime.

Si Mickaël Cortot a été mis en difficulté par les cadres de son parti, il reste très apprécié des militants de la fédération d'Indre-et-Loire. Aujourd'hui, il appelle à voter contre le candidat pro-gouvernemental Franck Gagnaire qui se présente le 11 juin pour présider la fédération face à Francis Gérard dont il apprécie la rigueur.
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