Karim Zakriti condamné à 5 ans de prison et les trois frères Pantalacci condamnés à 4 ans

La procureure du tribunal correctionnel de Marseille avait requis de quatre à huit ans de prison contre les quatre principaux protagonistes de l'affaire du box des Galets, une cache d'armes découverte par la PJ d'Ajaccio en 2011. Lisandru Plasenzotti a été condamné à 18 mois dont 6 avec sursis.

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La représentante du parquet, Sylvie Odier, a réclamé huit ans de prison et 10.000 euros d'amende contre Karim Zakriti, un Ajaccien de 29 ans, déjà condamné pour infraction à la législation sur les stupéfiants, et présenté par elle comme "le pivot" de ce dossier qui mêle trafic d'armes et trafic de drogues.

Paul Sollacaro
Avocat de Marc, Dominique et Alexandre Pantalacci

Marie-Line Orsetti
Avocate de Lisandru Plasenzotti


Un banditisme qui n'a rien de politique

Contre les trois frères Pantalacci, Alexandre l'aîné, 29 ans, Dominique et Marc les jumeaux de 21 ans, elle a demandé quatre ans de prison et 10.000 euros d'amende. Selon elle, les trois frères appartiennent à "un banditisme qui n'a rien de politique, avec des actes de malfaiteurs".
La procureure a rappelé que les jumeaux, qui comparaissaient détenus, sont mis en examen dans la tentative d'assassinat, en novembre 2011, de l'ancien nationaliste Yves Manunta, quelques mois avant qu'il ne soit finalement abattu.
Elle a également indiqué que l'aîné, Alexandre, est mis en examen dans la tentative d'assassinat de Stéphane Manunta, le fils d'Yves.


Le volet stupéfiant

Contre les six autres prévenus, principalement impliqués dans le volet stupéfiants, la représentante du parquet a réclamé des peines comprises entre six mois et trois ans de prison, parfois assorties de sursis.


Une majorité d'armes de guerre

A l'origine de ce dossier, une information qui, en avril 2011, avait permis à la PJ d'Ajaccio de mettre la main sur un important stock d'armes, sept armes longues, dont une kalachnikov et six armes de poing. "Une majorité d'armes de guerre", a précisé le président du tribunal, Patrick Ardid, dressant un inventaire de l'arsenal retrouvé par la police dans un box de garage de la résidence des Galets, sur la route des Sanguinaires à Ajaccio.
Le procès doit se poursuivre vendredi par les plaidoiries des avocats de la défense.

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