Les trois personnes interpellées mercredi 16 avril dans l'enquête sur l'assassinat de Jean Leccia ont été remises en liberté. Aucune charge n'a été retenue contre elles. Le maire de San-Gavino-di-Fiumorbu, Philippe Vittori reste poursuivi pour détention d'arme illégale.
Trois hommes, dont Philippe Vittori avaient été interpellés et placés en garde-à-vue au commissariat de Bastia, mercredi 16 avril, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du directeur général des services du Conseil Général de la Haute-Corse. A l'issue de leur garde-à-vue, aucune charge n'a été retenue dans le cadre de cette affaire.
Les investigations portaient sur une altercation, au cours de laquelle Jean Leccia se serait interposé, deux jours avant d'être abattu au soir du premier tour des élections municipales.
Lors de son interpellation, le maire de San-Gavino-di-Fiumorbu a été retrouvé porteur d'un pistolet automatique. Une seconde arme de poing a également été saisie lors de la perquisition de son domicile, aucune n'ayant fait l'objet d'une déclaration. Les deux armes n'ont cependant aucun lien avec l'assassinat de Jean Leccia.
La découverte de ces armes non déclarées devrait toutefois faire l'objet d'une procédure judiciaire pour laquelle Philippe Vittori sera convoqué ultérieurement, a indiqué le parquet de Bastia.
Le directeur général des services du Conseil Général de la Haute-Corse a été abattu le 23 mars dernier, de plusieurs balles de gros calibre au volant de sa voiture, près d'Aleria (Haute-Corse).
Le drame s'est produit après le premier tour des élections municipales alors que Jean Leccia revenait de son village de San-Gavinu-di-Fiumorbu pour rejoindre son domicile bastiais.