L'affaire Mocchi, ce mouvement social qui avait dégénéré en octobre 2012 à Ajaccio, était examinée vendredi par le tribunal correctionnel d'Ajaccio.Le ministère public a requis 8 mois avec sursis contre Toussaint Mocchi, le dirigeant de l'entreprise et des dommages et intérêts pour les plaignants.
Le 27 octobre 2012, des grévistes bloquent l'entrée de la cimenterie SGBC. Actionnaire à 40% de l'entreprise, Toussaint Mocchi, accompagné de plusieurs individus, décident de lever le blocus. Des affrontements éclatent. Deux grévistes CGT de la SGBC (Société des granulats et bétons corses) avaient alors été blessés lors de heurts avec des salariés de l’entreprise Mocchi.
Toussaint Mocchi, entourés de nombreux amis, comparaissait hier 23 mai devant le tribunal correctionnel d’Ajaccio. Il devait répondre de coups et blessures ayant entraîné une interruption temporaire de travail de huit jours.