Ajaccio : tensions à l’association corse d’auto-dialyse

Illustration.
Bernard Codaccioni, président de l'association des dialysés de l'ACORSAD; Jean-Michel Biondi Représentant CGT de l'Union départementale de la Corse du Sud; Patricia Pateau, infirmière libérale; Me Stéphane Recchi, avocat de la présidence de l'ACORSAD ©France 3 Corse ViaStella

A Ajaccio, patients dialysés et personnels se plaignent de la direction de l’Acorsad, association corse d’auto-dialyse. L’agence régionale de santé (ARS) a diligenté une enquête.

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Stress

Les patients viennent de l’Acorsad, association Corse d’auto-dialyse, faire filtrer leur sang. Un traitement chronique et astreignant qui en outre, ne se déroule pas dans de bonnes conditions, selon certains.

Bernard Codaccioni est l’un d’entre eux. Il se fait soigner à l’Acorsad trois fois par semaine et depuis juillet, il a signalé de nombreux dysfonctionnements : « Les infirmières sont stressées, elles ont la peur au ventre, et cela se répercute sur les patients qui ne sont pas rassurés », estime-t-il.

Enquête

Après les signalements des patients et du personnel, l’Agence régionale de santé (ARS) a diligenté en enquête mais ses conclusions ne sont pas encore établies.

Ce vendredi, Bernard Codaccioni et d’autres patients se sont retrouvés devant l’hôpital d’Ajaccio pour demander à y être réintégrés : « La direction a fait venir cinq salariés pour remplacer les infirmières conventionnées en place. Cela crée un malaise dans notre salle qui fait que nous demandons l’application de la convention de repli qui a été signé entre l’hôpital et l’Acorsad, qui nous permet si on le désire, de revenir à l’hôpital tant que la situation n’évolue pas », explique le patient.
Interview réalisée le 28 octobre 2016

Le personnel, soutenu par la CGT, dénonce le même climat délétère avec des conditions de travail dégradées voire dangereuse pour les patients.

Une plainte pour calomnie et des procédures pour harcèlement ont été déposées.


 

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