À Quenza, dans l'Alta Rocca, sans une aide quotidienne, la vie serait impossible. Chaque jour, Patricia visite quatre personnes. Le niveau d'autonomie varie en fonction de l'âge et de la santé. « Ce sont des personnes âgées, pour certains, ils ont besoin que de ménage, d’autres ont besoin qu’on leur prépare à manger. Il y a énormément de solitude, de misère humaine. Il y a des gens qui sont très seuls, quand on s’en va, ils ne voient plus personne de la journée », déplore l’auxiliaire de vie.
Corse-du-Sud : le quotidien des employés et des bénéficiaires de l’association l'aide à domicile en milieu rural
Intervenants - Antoine Comiti, Habitant de Quenza ; Patricia Angelelli, Auxilliaire de vie ; André Quastana, Président de l'ADMR de Corse-du-Sud. Equipe - Dominique Moret ; Franck Rombaldi ; Vanessa Alfonsi.
Intervenants - Antoine Comiti, Habitant de Quenza ; Patricia Angelelli, Auxilliaire de vie ; André Quastana, Président de l'ADMR de Corse-du-Sud. Equipe - Dominique Moret ; Franck Rombaldi ; Vanessa Alfonsi.
L’auxiliaire de vie se rend également chez Roger, qui habite le même village. Il est bien moins en forme qu'Antoine. À 81 ans, ce célibataire sans enfant est toujours en convalescence après une mauvaise chute. L’aide de Patricia lui est indispensable pour le ménage.
Améliorer les conditions de vie
L'ADMR de Corse-du-Sud compte plus de 500 employés. Le président de l'association, André Quastana, veut désormais améliorer les conditions de vie. « L’objectif principal, c’est de bien vieillir au village, auprès de sa famille et de ses amis. Il faut des prestations de qualité, et prévoir une amélioration de l’habitat et mettre en place de la domotique, c’est-à-dire une prévention des risques de chute », souligne-t-il.
Au-delà du confort apporté au quotidien, l'ADMR est un gisement d'emplois dans le rural. Avec le vieillissement de la population, le potentiel s'accroît.