Une campagne de dépistage, début janvier. Peu avant Noël, Laurent Marcangeli avait soumis l'idée aux autorités.
L'opération a été validée, et la ville d'Ajaccio l'organisera, à partir de demain 6 janvier à 16 heures, en partenariat avec l'ARS de Corse et la Protection civile.
Les tests se dérouleront durant cinq jours, jusqu'au dimanche 19 janvier à 18 heures.

Deux lieux recevront les Ajacciennes et les Ajacciens :
- Le Palatinu, au premier étage
- Le gymnase Pascal Rossini, dans le hall d'entrée.
Les tests s'effectueront mercredi, jeudi et vendredi de 16h à 19h, et samedi et dimanche de 10h à 18h.
Des tests gratuits
Les tests qui seront effectués sur place sont des tests antigéniques. Des tests qui permettront de connaître le résultat dans la demi-heure.
Les personnes désireuses de se faire dépister devront se munir d'une pièce d'identité et de leur carte vitale.
La mairie d'Ajaccio précise que le dépistage est ouvert à tous, à l'exception des personnes âgées de plus de 65 ans et de celles qui reviennent d'un voyage à l'étranger.

Dans ces cas-là, il faut se rendre dans un centre pour effectuer un test PCR.
"Réduire les chaînes de transmission virale"
Si vous êtes positifs, vous serez déclarés à l'ARS qui prendra la suite et indiquera la marche à suivre.
Selon la municipalité, l'opération a pour but de "faciliter l'accès au dépistage au plus grand nombre", de "réduire les chaînes de transmission virale", mais également d'"éviter les files d'attente dans les centres de dépistage et les laboratoires".
Une campagne de dépistage "massive", à en croire le maire d'Ajaccio.
Reste à espérer pour cela que la population se déplace jusqu'au Palatinu et à Pascal Rossini. Les campagnes du même type n'ont pas toujours été suivies d'effets.
Ainsi, au Havre, comme à Charleville-Mézières, seul 10 % des habitants se sont pliés à l'exercice. Pas de quoi tirer de vrais enseignements des opérations concernées.
Mais si la campagne est couronnée de succès, elle peut apporter un nouvel éclairage, plus précis, sur la situation épidémique.
Un aperçu des conséquences des fêtes de fin d'année
Ainsi, la région Auvergne-Rhône-Alpes a lancé il y a quelques semaines un dépistage de grande ampleur, dans 1312 centres éphémères.
Et les chiffres ont révélé un taux de positivité de 4,1 %, bien supérieur aux estimations des scientifiques, qui se situaient autour de 1 %.

Les résultats ajacciens, si le nombre de tests est suffisamment significatif, seront donc scrutés avec une grande attention.
D'autant que les conséquences des vacances de fin d'année et des retours sur l'île des insulaires du continent restent encore floues...