Mise en examen de François Fillon : "c’est très compliqué pour nous"

ARCHIVES - Marcel Francisci à l'Assemblée de Corse en mai 2010
Marcel Francisci, président de la fédération Les Républicains de Corse-du-Sud ©France 3 Corse ViaStella

François Fillon a été mis en examen mardi 14 mars dans l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs de son épouse et de ses enfants comme assistants parlementaires. Comment réagissent les élus de la droite insulaire suite à cette nouvelle ? La réponse avec Marcel Francisci.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dans l'affaire des emplois présumés fictifs de sa femme et de deux de ses enfants, François Fillon a été mis en examen, mardi 14 mars, a appris franceinfo de source judiciaire. L'ancien Premier ministre est mis en examen pour détournement de fonds publics, complicité et recel d'abus de biens sociaux, ainsi que pour manquement aux obligations de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

Marcel Francisci, président de la fédération Les Républicains de Corse-du-Sud a réagi :

« Je vous rappelle "Qui peut imaginer le général de Gaulle mis en examen ?". Il avait expliqué au début de ses problèmes que s’il était lui-même mis en examen, évidemment, il retirerait sa candidature pour nous expliquer quelques jours plus tard que finalement il avait changé d’avis. Pour moi, c’est incompréhensible. Et ce que je ne comprends pas, les Français ne le comprennent pas non plus. Et c’est très compliqué pour nous. »

ce que je ne comprends pas, les Français ne le comprennent pas non plus. Et c’est très compliqué pour nous

  • Qu’allez-vous faire ?

« Je n’appellerai pas à ne pas voter pour lui évidemment. Ce que je ferai personnellement, en mon âme et conscience, je l’ai décidé et je le ferai. Ce n’est pas mon rôle d’appeler à ne pas voter pour lui. Je ne comprends pas cet acharnement, pas plus que les Ajacciennes, les Ajacciens, les Corses, que j’entends quotidiennement, qui sont déroutés. Qu’ils partagent ou pas nos idées politiques, parce qu’il ne s’agit pas que des Républicains. Ecoutez, c’est le désarrois. »
 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information