Le château de Quenza est en péril. Si l’installation d’une maison de l’environnement en son sein est en réflexion, la bâtisse est en état de délabrement avancé. Une association a déposé un dossier de candidature à la mission Bern qui est le dernier recours pour sa sauvegarde. 

« Même se promener aux alentours devient dangereux », prévient Muriel Pegalajar, présidente de l'association San Ghjorghjiu. L’état de délabrement du château de Quenza est sans précédent. À tel point qu’il est désormais impossible de pénétrer dans une des 63 pièces que compte l’édifice. 

En accord avec la municipalité, qui en est propriétaire, l’association a déposé un dossier de candidature auprès de la mission Bern. « On pense que son état de péril avancé lui donne une chance parce que le projet se concentre sur ce genre d’édifice qui n’est pas forcément classé. Il faut agir très vite », reprend Muriel Pegalajar. 

 

 

Aucun projet possible 


À l’intérieur de la bâtisse, le délabrement est tel qu’il rend difficile la réalisation d’un quelconque projet. Dernier en date : l’installation d’une maison de l’environnement de la communauté de commune de l’Alta Rocca. 

Selon les estimations, entre quatre et six millions d’euros sont nécessaires à la restauration du château. Ainsi, la mission Bern apparaît quasi-salvatrice. « C’est un peu la mission de la dernière chance. L’édifice représente un gros péril et quand on est une petite commune, les moyens financiers et humains sont extrêmement faibles », déplore Roselyne Balesi, maire de Quenza. 

La réponse de la mission Bern est attendue dans six mois.  

 
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