Lycées agricoles : le ministère de l'Agriculture n'a pas rassuré les enseignants insulaires

La rencontre qui s'est déroulée cet après-midi n'a pas apporté les garanties attendues par l'intersyndicale. Pour les enseignants de Sartène et Borgo, les emplois des contractuels insulaires restent menacés. Si le lycée de Sartène rouvrira demain, de nouvelles actions sont à prévoir. 
 

Ce matin, l’entrée de l’établissement était bloquée par une vingtaine de manifestants. 
Bien décidés à montrer leur détermination à Paris. 

Le coeur du problème, l’ouverture des postes titulaires à la mobilité. Selon eux, cette mesure risquerait de léser les CDD insulaires.
 



Tout le monde attendait le retour des représentants du mouvement présents au minsitère de l'Agriculture. Une réunion s'est tenue, et les enseignants en espèraient des éclaircissements.
Et puis surtout, des garanties sur l'avenir des contractuels.  

"Une note de mobilité met en danger un certain nombre de nos collègues qui sont en CDD. Un accord préalable avec l'ancien DRAAF avait été acté, qui permettait de prendre en compte l'insularité, et de permettre à des jeunes, au nombre de neuf, 7 à Sartène et 2 à Borgo, de pouvoir prendre le temps de passer leur concours et de leur premettre d'être titulaires. Cet accord a été complètement balayé et nous revenons à d'anciennes discussions qui ne nous conviennent pas," explique Barbara Morandini,  porte-parole de l'intersyndicale FSU-CGT-UNSA-STC des enseignants du Lycée Agricole de Sartene.

 

Et pourtant, pour l'heure, c'est le statu quo. 
La réunion d'aujourd'hui n'a rien donné, et les protestataires n'ont pu obtenir aucune garantie. 
Ils ont donc fait savoir que de noiuvelles actions allaient être mises en place pour témoigner de leur mécontentement. 

Lundi, des enseignants de l’établissement et du lycée agricole de Borgo ont bloqué l’entrée de la direction régionale de l’agriculture et de la forêt, à Ajaccio, avant d’être repoussés par les forces de l’ordre. 

 

 

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