Après validation de l'Agence européenne du médicament, le Premier ministre a indiqué que la vaccination avec l'AstraZeneca reprendrait ce vendredi 19 mars dans l'après-midi et qu'il se ferait vacciner ce même jour.
Le vaccin AstraZeneka est “sûr et efficace”, estime l’Agence Européenne du médicament. Le Premier ministre a alors indiqué jeudi soir, lors de son point hebdomadaire, que les injections de ce vaccin reprendront dès ce vendredi après-midi.
Alors que les premières doses ont été injectées en France début février, une quinzaine de pays, dont le nôtre, l’Allemagne et l’Italie ont finalement décidé de suspendre l’utilisation du vaccin AstraZeneca cette semaine, après le signalement d'effets secondaires tels que des troubles de la coagulation et la formation de caillots.
Des avantages supérieurs aux risques encourus
Emmanuel Macron a déclaré s’en remettre à l’avis de l’Agence Européenne du Médicament, qui s’est finalement prononcé ce jeudi : "Il s'agit d'un vaccin sûr, ses avantages dans la protection des personnes menacées par le Covid-19 vont au-delà des risques potentiels", a affirmé Emer Cooke, la directrice de l'Agence européenne du médicament.
Vaccin AstraZeneca : "Il s'agit d'un vaccin sûr, ses avantages dans la protection des personnes menacées par le Covid-19 vont au delà d es risques potentiels", affirme la directrice de l'Agence européenne du médicament
— franceinfo (@franceinfo) March 18, 2021
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Jean Castex a alors annoncé ce jeudi que la Haute Autorité de Santé réexaminerait ce vendredi 19 mars au matin sa suspension en France. Le vaccin devrait être de nouveau autorisé dès l'après-midi. Le chef du gouvernement promet d'ailleurs de se faire lui-même vacciner à cette occasion. A noter qu'il n'est pas possible de choisir son vaccin "car chacun est conçu pour une population cible", indique l'Assurance Maladie sur son site.
Une patientèle confiante en la vaccination
Tous les doutes planant autour de la sûreté du vaccin Astrazeneca n'ont toutefois pas affecté la pentintèle de Christian Filippi, pharmacien et président de l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) des Pharmaciens Corse : "nous n'avons eu quasiment aucun désistement. Au contraire, plusieurs personnes se sont inscrites après la suspension du vaccin Astrazeneca, nous confiant qu'elle souhaitaient participer à la vaccination si elle venait à reprendre".