11 vaccins obligatoires : l'inquiétude des parents

Le ministère de la santé a décidé de rendre obligatoire 11 vaccins, contre 3 qui l'étaient jusqu'à présent. Les parents, eux, s'interrogent. Parfois inquiétés par ce qu'ils lisent sur Internet, ils semblent se résigner à une décision à laquelle ils n'adhèrent pas complètement.

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Le ministère de la Santé a décidé de rendre obligatoire 11 vaccins, contre 3 qui l'étaient jusqu'à présent. Les huit autres étaient tout de même recommandés. 


Albert Schnebelen, ancien chef de plusieurs services de pédiatrie en hôpital aujourd'hui à la retraite, remplace à l'occasion une pédiatre du sud de Bastia. Selon lui, cela n'apporte aucun problème si on applique certaines règles. 

« Il faut bien entendu respecter les indications et les contre-indications », explique le médecin. « Des contre-indications il y en a. Selon l’état de santé, le fait que ce soit un prématuré ou non… Si on respecte cela et qu’on prend le temps d’expliquer aux familles l’intérêt des vaccins, on se heurte actuellement à assez peu de refus. »


Des familles dans le doute



Les mamans sont dans le doute. Elles se plieront à  l'obligation mais se posent bien des questions. « C’est malheureusement nécessaire sinon on ne peut pas reprendre le travail car l’enfant ne peut pas être accepté ni à la crèche ni à l’école… », regrette Aurélia Raffalli, maman de Baptiste âgé d'un mois et demi. « Mais on a peur des risques derrière. »

« Je me demande si elle n’est pas trop petite pour avoir autant de produits déjà dans son corps », explique Eva Pruneta, maman de Laura, 2 mois. « Je pense qu’on n’est pas assez renseigné aussi… Hier j’ai entendu parler de la mort subite du nourrisson après le vaccin, donc oui j’ai peur. »

Le vaccin contre l'hépatite B par exemple ne présenterait pas les inconvénients du précédent. Mais dans les très rares cas de complication, l'Etat ne propose qu'une préparation assez dérisoire à des parents désemparés.


►Reportage : Pierre Nicolas, Christian Giuliano, Ramsey Kinany.
Intervenants : Albert Schnebelen, ancien chef de plusieurs services de pédiatrie en hôpital, Aurélia Raffalli, Eva Pruneta.
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