Le collectif Tavignanu Vivu, qui s’oppose à la création d’un centre d’enfouissement des déchets à Ghjuncaghju, appel à un rassemblement le 11 juillet prochain. Le 3 juillet dernier, la cour administrative d'appel de Marseille a confirmé la validité du projet.
« Nous citoyens disons non », écrit dans une publication Facebook le collectif Tavignanu Vivu. Non au centre de stockage et d’enfouissement des déchets de Ghjuncaghju dont l’installation a été validée par la cour administrative d’appel de Marseille le 3 juillet dernier.
Ainsi le groupe appel à un rassemblement, samedi 11 juillet à 9h30, sur le site du centre de stockage, lieu-dit « Fajo » RT50 afin de dire « non à un projet criminel qui serait la ruine écologique et économique de toute une région sacrifiée à des intérêts privés et des besoins à court terme. »
Une manifestation soutenue par le collectif anti-mafia « Maffia no – A vita iè » qui, dans une publication va plus loin. « Au nom des mêmes précautions démocratiques, nous exhortons les élus et les représentants de la société civile à ne pas porter à la direction d’organismes communautaires, aux présidences d’offices et d’agences, à des syndicats d’électrification ou autres institutions, des candidats sous influence. »
70.000 tonnes de déchets sur 30 ans
Le 3 juillet dernier, la cour administrative d’appel de Marseille a confirmé « le bien-fondé » de la décision du tribunal administratif de Bastia annulant un arrêté préfectoral, de 2016, interdisant l'exploitation du site de stockage des déchets de Ghjuncaghju.
Selon la demande d'autorisation d'exploiter, déposée par la société Oriente Environnement, deux installations sont prévues : un site de stockage de déchets non-dangereux et une installation de stockage de mono-déchets de terres amiantifères. Elles doivent respectivement accueillir 70.000 tonnes de déchets sur une période de 30 ans et de 102.000 tonnes sur une période de 12 ans.