Le public est aux anges. Cela fait deux ans que les frères Andreani ne s'étaient pas produits sur les scènes bastiaises. Pour fêter ces retrouvailles, les musiciens ont aussi accueilli des collégiens pendant les répétitions.
"Franchement j'ai été étonné. Je ne pensais pas être intéressé par ça, et ça m'a plu", reconnaît ce collégien à la sortie des répétitions d'I Messageri.
Ce vendredi 24 janvier, ils étaient une centaine de collégiens bastiais à assister aux derniers réglages son et lumière des frères Andreani et de leurs musiciens, sur la scène du centre culturel Alb'Oru. L’occasion pour le groupe de transmettre sa passion pour la musique et la langue corse : "Ils ont été un petit peu surpris de ce qu'ils ont entendu. Son, lumière, ce que l'on a proposé musicalement. Il faut qu'on crée le lien avec les jeunes, parce que ce sont eux qui vont prendre la suite de ce que nous on essaye d'entreprendre", explique Fabrice Andreani, chanteur et compositeur du groupe I Messageri.
Les collégiens sont conquis, et quelques heures plus tard les spectateurs sont ravis d'assister au premier des trois concerts de ce groupe qui mêle depuis 30 ans musique traditionnelle et rythmique contemporaine.
Une musique ouverte
Pour leur retour sur scène à Bastia après deux ans d'absence, les frères Andréani ont joué un répertoire composé de chansons de leurs trois derniers albums, et de titres phares que le public reprend en chœur. Entre morceaux rythmés et ballades envoûtantes, un éclectisme musical qui fait la signature du groupe.
"C'est une musique assez ouverte. Toutes les sonorités que vous entendez, les instruments à vent, la flûte, les mandolines les guitares nylon et les guitares électriques, on mélange un peu tout ça, on crée nos propres arrangements", détaille Fabrice Andreani.
Le reportage de Solange Graziani et Christian Giugliano :

Une musique ouverte, avec depuis 30 ans le même fil conducteur : la défense de la culture corse, portée par des textes pleins d'espoir.