Entre mi-octobre et mi-décembre, quatre affaires financières concernant des élues seront jugées par le tribunal correctionnel de Bastia. Jean-Jacques Panunzi, François Colonna, Pierre Siméon de Buochberg, Joseph Micheli ou Paul Giacobbi nient les faits qui leur sont reprochés.
Marchés publics
Jean-Jacques Panunzi sera le premier à comparaître le 17 octobre devant le tribunal correctionnel de Bastia. L'ancien président du conseil général de la Corse-du-Sud et François Colonna ancien conseiller départemental et maire de Vicu auront à s'expliquer sur des soupçons de favoritisme dans l'attribution de 7 marché publics entre 2012 et 2013 dans la région de Vicu. Ils encourent des peines de prisons de 2 ans à 5 ans et nient les faits qui leur sont reprochés.
Subvention
Pierre Siméon de Buochberg a rendez-vous avec la justice le 25 Octobre. Le maire de Prunelli di Fium’Orbu est accusé d'avoir fait voter par son conseil municipal une subvention pour une radio associative dont l'autorisation d'émettre est périmée depuis 3 ans. Pour la justice cet argent aurait en fait servi à payer une personne chargée du secteur communication à la mairie de Prunelli. Pierre Siméon de Buochberg nie les faits qui lui sont reprochés.
Favoritisme et détournement
Le 9 Novembre, Joseph Micheli l'ancien maire de Centuri comparaîtra pour favoritisme, détournement de fonds publics et prise illégale d'intérêt. Le pôle économique et financier s'interroge sur la légalité des marchés publics passés par la commune entre 2010 et 2012 concernant le monument aux morts, la réfection de l'église et des aménagements sur l'école. L'ex-adjoint au maire ainsi que trois chefs d'entreprises sont également appelés à comparaitre. Tous nient se déclarent non-coupables des faits qui leurs sont reprochés.
Affaire des gîtes ruraux
Enfin le 21 Novembre, comparaîtra notamment Paul Giacobbi. Cette année judiciaire va se conclure par l'affaire retentissante des gîtes ruraux. L'ancien président du conseil général de Haute-Corse aura à répondre de détournement de fonds publics présumés. Entre 2008 et 2010, 480 000 euros auraient été versés à 13 bénéficiaires pour la construction de gîtes en Centre-Corse. Mais selon les enquêteurs, certains auraient profité du pécule pour rénover leur résidence principale. Un procès fleuve où 24 personnes sont citées à comparaître durant 3 semaines. Elles nient les faits qui leurs sont reprochés.